Les floraisons matutinales (1897)
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Dans le clair-obscur de la pièce c… Où brûle une cire au reflet trembl… Rigide, et grandi par la mort, rep… Le corps d’un enfant habillé de bl… Sous la mousseline, on voit les ma…
Dans ta mémoire immortelle, Comme dans le reposoir D’une divine chapelle, Pour celui qui t’est fidèle, Garde l’amour et l’espoir.
Ces délicieuses fleurs roses, Grandes ouvertes ou mi-closes, Me soufflent de tant douces choses Et fleurent si frais et si doux, Que, bien sûr, et corolle et tige,
Par un temps de demoiselle, Sur la frêle caravelle, Mon aïeule maternelle, Pour l’autre côté de l’Eau, Prit la mer à Saint-Malo.
Pierre… À la g… Pour u… Que je… (Berçe…
Loin des grands rochers noirs que… La mer calme, la mer au murmure en… Au large, tout là-bas, lente s’est… Et son sanglot d’amour dans l’air… La mer fauve, la mer vierge, la me…
Je rêve les rythmes, les phrases Qui montent dans un vol de feu, À travers le ciel des extases, Vers le beau, vers le vrai, vers… Mon oreille éperdue essaie
Depuis l’âge orageux des aurores p… Où tout un ciel pleuvait sur un mo… Suivi d’un infini cortège de riviè… Au large, à plein chenal, en triom… Superbe, délivré des ténèbres sauv…
Un soir, je vis une hirondelle Descendre du haut du ciel bleu Et s’élancer à tire d’aile Sous les absides du saint lieu. Et depuis, dans les vapeurs blanch…
Claire fontaine où rossignole Un rossignol jamais lassé, N’es-tu pas le charmant symbole D’un cher passé ? Source de fraîche mélodie,
Ils disent qu’au ciel on retrouve Ces chers petits morts tant pleuré… Ah ! savent-ils bien ce qu’éprouve Le cœur des parents éplorés. Ils sont étonnés qu’on se plaigne.
Pour couvrir d’ornements divers Les nefs, les chœurs, les tabernac… Les murs, les voûtes, les pinacles De la chapelle des miracles, Cherchez par l’immense univers
Oui, mon pays est encor France : La fougue, la verve, l’accent, L’âme, l’esprit, le coeur, le sang… Tout nous en donne l’assurance : La France reste toujours France.
Dans le repli d’une anse fraîche Où tremble le moelleux reflet D’un clair ciel rose et violet, Sommeille le bateau de pêche. Sur l’eau qui s’est agatisée,
Est-ce l’avril ? Sur la colline Rossignole une voix câline, De l’aube au soir. Est-ce le chant de la linotte ? Est-ce une flûte ? est-ce la note