Les floraisons matutinales (1897)
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Claire fontaine où rossignole Un rossignol jamais lassé, N’es-tu pas le charmant symbole D’un cher passé ? Source de fraîche mélodie,
Dans ta mémoire immortelle, Comme dans le reposoir D’une divine chapelle, Pour celui qui t’est fidèle, Garde l’amour et l’espoir.
Je te reviens, ô paroisse natale. Patrie intime où mon coeur est res… Avant d’entrer dans la nuit glacia… Je viens frapper à ton seuil encha… Pays d’amour, en vain j’ai fait la…
Un soir, je vis une hirondelle Descendre du haut du ciel bleu Et s’élancer à tire d’aile Sous les absides du saint lieu. Et depuis, dans les vapeurs blanch…
De grands brouillards couleur de s… Chassés par un vent sans pareil, Passent à plein vol : neige et plu… Tombent, brillantes de soleil. Sur les toits, globule à globule,
Les noirs corbeaux au noir plumage… Que chassa le vent automnal, Revenus de leur long voyage, Croassent dans le ciel vernal. Les taillis, les buissons moroses
L’érable au torse dur et fort, Ébrèche le fer qui l’assaille, Et, malgré mainte et mainte entail… Résiste aux plus grands coups du… L’hiver, dont le cours s’éternise,
Est-ce l’avril ? Sur la colline Rossignole une voix câline, De l’aube au soir. Est-ce le chant de la linotte ? Est-ce une flûte ? est-ce la note
La campagne, comme autrefois, Avec le bahut, et le coffre, Et l’armoire à vitrail, nous offre Le ber à quenouilles de bois. Dans le coeur d’un merisier rouge,
La cloche, lente, à voix éteinte, Tinte au clocher paroissial, Et l’écho tremblant de sa plainte Tinte et meurt dans l’air glacial. L’airain sonne en branle. On écou…
Comme un factionnaire immobile au… Dans ces murs où l’on croit ouïr s… Le grave écho lointain d’un qui vi… À ses gloires Québec semble encore… L’humble paix pastorale a replié s…
Je rêve les rythmes, les phrases Qui montent dans un vol de feu, À travers le ciel des extases, Vers le beau, vers le vrai, vers… Mon oreille éperdue essaie
Tu ne nous connais pas, mais elle… Ta vogue et celle des Hading et d… Donc, au rival de Got, salut ! et… Aux sœurs de Jane Essler et de R… Tu ne nous connais pas ; mais notr…
Comme au printemps de l’autre anné… Au mois des fleurs, après les froi… Par quelque belle matinée, Nous irons encore sous bois. Nous y verrons les mêmes choses,
Sonnet. Est-ce l’harmonieux orchestre que… Réveille sous la verte ogive des b… Que dis-je ? Les oiseaux ne chant… Et l’avril sur les bois fait couri…