Les floraisons matutinales (1897)
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Aux branches que l’air rouille et… Comme par un prodige inouï du sole… Avec plus de langueur et plus de c… Les roses du parterre ouvrent leur… Dans sa corbeille d’or, août cueil…
Dans ta mémoire immortelle, Comme dans le reposoir D’une divine chapelle, Pour celui qui t’est fidèle, Garde l’amour et l’espoir.
Claire fontaine où rossignole Un rossignol jamais lassé, N’es-tu pas le charmant symbole D’un cher passé ? Source de fraîche mélodie,
Les noirs corbeaux au noir plumage… Que chassa le vent automnal, Revenus de leur long voyage, Croassent dans le ciel vernal. Les taillis, les buissons moroses
La campagne, comme autrefois, Avec le bahut, et le coffre, Et l’armoire à vitrail, nous offre Le ber à quenouilles de bois. Dans le coeur d’un merisier rouge,
Je te reviens, ô paroisse natale. Patrie intime où mon coeur est res… Avant d’entrer dans la nuit glacia… Je viens frapper à ton seuil encha… Pays d’amour, en vain j’ai fait la…
Pour couvrir d’ornements divers Les nefs, les chœurs, les tabernac… Les murs, les voûtes, les pinacles De la chapelle des miracles, Cherchez par l’immense univers
Cette vieille cloche d’église Qu’une gloire en larmes encor Blasonne, brode et fleurdelise, Rutile à nos yeux comme l’or. On lit le nom de la marraine,
Perdu dans les brouillards du soph… Le monde, dans un noir tournoîment… S’effarait, quand soudain retentit… La voix de l’immanente infaillibil… Et l’on vit, aveuglant les fils de…
Seule, en un coin de terre où plan… Et le mélancolique et vague ennui… La vieille maison blanche, aux gra… Pleure-t-elle ses gens, son hôte,… Avec sa porte close et ses carreau…
Un soir, je vis une hirondelle Descendre du haut du ciel bleu Et s’élancer à tire d’aile Sous les absides du saint lieu. Et depuis, dans les vapeurs blanch…
Si je le parle, à coeur de jour, Au pays, avec les miens, comme Au grand siècle tout gentilhomme Le parlait aux abbés de cour, C’est... Ains seulement par amour…
Je l’ai tout à fait désapprise La berceuse au rythme flottant, Qu’effeuille, par les soirs de bri… La branche d’alisier chantant. Du rameau qu’un souffle balance,
Je veux vivre seul avec toi Les jours de la vie âpre et douce, Dans l’assurance de la Foi, Jusqu’à la suprême secousse. Je me suis fait une raison
Comme au printemps de l’autre anné… Au mois des fleurs, après les froi… Par quelque belle matinée, Nous irons encore sous bois. Nous y verrons les mêmes choses,