Odelettes (1856)
#ÉcrivainsFrançais
Allons, insoucieuse, ô ma folle co… Voici que l’hiver sombre attriste… Rentrons fouler tous deux les sple… C’est le moment de voir le feu bri… La bise vient ; j’ai peur de son b…
La Beauté, fatal aimant, Est pareille au diamant Que la fange peut mouiller Sans le souiller. Jusqu’au milieu du ruisseau,
C’était la veille de Mai Un soir souriant de fête, Et tout semblait embaumé D’une tendresse parfaite. De son lit à baldaquin,
Vainement tu lui fais affront, Votre brouille m’amuse, Car je reconnais sur ton front Le baiser de la Muse. Tout est fini, si tu le veux ;
Si j’étais le Zéphyr ailé, J’irais mourir sur votre bouche. Ces voiles, j’en aurais la clé Si j’étais le Zéphyr ailé. Près des seins pour qui je brûlai
L’Aurore enveloppait dans une cla… Le vallon gracieux que le Pénée a… Et les arbres touffus, et la brise… Se redisaient au loin d’harmonieux… Près du fleuve pleurait, parmi les…
Comme l’autre Ophélie, Dont la douce folie S’endort en murmurant Dans le torrent, Pâle, déchevelée
Mère, si peu qu’il soit, l’audacie… Qui poursuit sa chimère, Toute sa poésie, ô céleste faveur… Appartient à sa mère. L’artiste, le héros amoureux des d…
Ce temps est si sévère Qu’on n’ose pas Remplir deux fois son verre Dans un repas, Ni céder à l’ivresse
Camille, en dénouant sur votre col… Vos cheveux radieux plus beaux que… Égrenez tour à tour, ainsi qu’un c… Ces guirlandes de fleurs sur ces t… Tandis que la bouilloire, éveillée…
Lecteur, prompt à nous consoler, Toi qui sais encore voler, Comme l’abeille, au miel attique, Ton enthousiaste rumeur Encourage le doux rimeur,
Une nuit qu’il pleuvait, un poète… M’entraîna follement chez une cour… Aux épaules de lys, dont les jeune… Couronnaient à l’envi leur corbeil… Donc, je me promettais une femme s…
Lorsque Mai rougissant rassérène… Et que sourit à tous la terre féco… Quand sur les verts gazons Chlori… Il fleurit dans le parc un arbre d… C’est un arbre tout rose, et sans…
Notre Eldorado, Mes amis, enfin doit éclore : Malgré mon bandeau, Je vois une nouvelle aurore. Aux cieux extasiés
Il chante encor, l’essaim railleur… Bien protégé par l’épine et le hou… Que le zéphyr caresse par bouffées… Diane aussi, l’épouvante des loups… Au fond des bois cache son cœur ja…