Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre
memento mori ...c’est la vie nestled in your seat looking out from a plane at the cloud you muse from a chill
Cette nuit-là je regardais la lune Oui j’étais à ma fenêtre et je la regardais et puis j’ai quitté ma fenêtre je me suis déshabillée
L’enfance dans le lointain de la jeunesse l’adolescent la méprise et ne veut… ce n’est plus moi dit-il c’est un petit qui ne sait pas ce…
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
Moi je joue du piano disait l’un moi je joue du violon disait l’autre moi de la harpe moi du banjo
Il fait nuit ici, Je regarde dehors, Le regard embué, Et je vois la lune... Je pense que tu es déjà là...
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
Il dissipe le jour, Il montre aux hommes les images dé… Il enlève aux hommes la possibilit… Il est dur comme la pierre, La pierre informe,
Jour beni C’est ton jour Où tu es né Un sacré jour Joie apportée
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
A jeun perdue glacée Toute seule sans un sou Une fille de seize ans Immobile debout Place de la
Eternité Quatre-vingts cinq ans Ne semblent pas très grand chose Lorsqu’on l’a déjà Quatre-vingts cinq ans
Les bourgeons verts, les bourgeons… Percent déjà le bout des branches, Et, près des ruisseaux, des étangs Aux bords parsemés de pervenches, Teintent les arbustes tremblants ;
Oh la terrible et surprenante odeu… meurt c’est l’été et pourtant les… Edmond chef de famille chef de bur… dans son pavillon de chef-lieu de… Il faut laver son linge sale en fa…
Tandis que les crachats rouges de… Sifflent tout le jour par l’infini… Qu’écarlates ou verts, près du Ro… Croulent les bataillons en masse d… Tandis qu’une folie épouvantable b…
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
la grande armoire à glace à rafraîchir la mémoire des Il y a un lièvre dans chaque tiroir et chaque lièvre dans le froid rafraîchi comme un fruit glacé comme un marron glacé se trouve c...
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
Un village écoute désolé Le chant d’un oiseau blessé C’est le seul oiseau du village Et c’est le seul chat du village Qui l’a à moitié dévoré
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
Assise, la fileuse au bleu de la c… Où le jardin mélodieux se dodeline… Le rouet ancien qui ronfle l’a gri… Lasse, ayant bu l’azur, de filer l… Chevelure, à ses doigts si faibles…
Mon arbre. Sous le mûrier platane, en été, do… Où l’ombre bienfaisante apaise not… Son feuillage éployé offre un toit… Un havre rafraîchissant aux heures…
La nuit n’est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouv… Une fenêtre éclairée
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Répétez ! dit le maître Deux et deux quatre
Un homme entre chez une fleuriste et choisit des fleurs la fleuriste enveloppe les fleurs l’homme met la main à sa poche pour chercher l’argent
D’une seule caresse Je te fais briller de tout ton écl…
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Au-dessus de l’île on voit des ois…
Le paon fait la roue le hasard fai… Dieu s’assoit dedans et l’homme le…
Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé… il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de… elle est terrible aussi la tête de…
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine,
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
Je suis comme je suis Je suis faite^comme ça » Quand j’ai envie de rire Oui je ris, aux éclats J’aime celui qui m’aime
L’un t’éclaire avec son ardeur, L’autre en toi met son deuil, Nat… Ce qui dit à l’un : Sépulture ! Dit à l’autre : Vie et splendeur… Hermès inconnu qui m’assistes
Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs un jardin des fleurs un sculpteur qui sculpte des Napoléon la fleur qu’on appelle aussi deux amoureux sur un grand lit un receveur...
Heureux le voyageur que sa ville c… Voit rentrer dans le port, aux pre… Qui salue à la fois le ciel et la… La vie et le bonheur, le soleil et… —Regardez, compagnons, un navire s…
il n’est pas question de livrer le… la vie-mort la mort-vie les souffleteurs de cr… été de nuit escamotés pour le rest… des chevaux qui n’ont laissé sur l…
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Les cloîtres anciens sur leurs gra… Etalaient en tableaux la sainte V… Dont l’effet réchauffant les pieus… Tempérait la froideur de leur aust… En ces temps où du Christ floriss…
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
Douces colonnes, aux Chapeaux garnis de jour, Ornés de vrais oiseaux Qui marchent sur le tour, Douces colonnes, ô
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
A chaque kilomètre chaque année des vieillards au front borné indi…
La batteuse est arrivée la batteus… Ils ont battu le tambour ils ont battu les tapis ils ont tordu le linge ils l’ont pendu
Comme les girafes sont muettes, la chanson reste enfermée dans leur tête. C’est en regardant très attentivement les girafes dans les yeux qu’on peut voir si elles chantent faux ou si el...
Je nommerai désert ce château que… Nuit cette voix, absence ton visag… Et quand tu tomberas dans la terre… Je nommerai néant l’éclair qui t’a… Mourir est un pays que tu aimais.
Il est des jours– avez—vous remarq… Où l’on se sent plus léger qu’un o… Plus jeune qu’un enfant, et, vrai… Que la même gaieté d’un damoiseau. L’on se souvient sans bien se rapp…
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
L’amour est une science Et de toi j’ai tout appris Et j’écoute ton silence Que je n’avais pas compris. T’ai-je mal aimé cher ange !
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,