#ÉcrivainsFrançais
En passant une seule fois devant c… mon front Qui est là Quel chemin est venu finir à cet e… Quelle vie arrêtée
Rien qui dépasse le niveau de la f… Tous les yeux se tournent vers ce… Il y a derrière le vieux qui fume…
La cloche vide Les oiseaux morts Dans la maison où tout s’endort Neuf heures La terre se tient immobile
Tout s’est éteint Le vent passe en chantant Et les arbres frissonnent Les animaux sont morts Il n’y a plus personne
Apres un voyage trop long et des insomnies prolongées, seule la plus grande joie vient t’attendre. Sans aucune certitude ni garantie avec tous les efforts, seulement permis et promis, t...
Sur le bord du chemin où il s’est laissé tomber, les bras pendants, ses mains traînent dans le ruisseau où l’eau ne coule pas. La forêt s’ouvre sur sa tête et d’en haut le passant regar...
Au pied de l’arbre, ce n’était qu’un ivrogne qui remuait au gré du vent. Son portrait est dans toutes les glaces, son esprit au fond de tous les verres. Est-ce une chose qui reste ? Il ...
Des lignes trop usées par les rigu… La flaque d’eau sous la gouttière Le reflet timide qui danse Et la nuit qui descend Aucun essor
Elle est allumée On ne voit plus qu’elle Et le cœur triangulaire Qui brille au soleil Une matinée
C’est dans ce carré de ciel plus clair qu’on allumera les étoiles pour le feu d’artifice. Par-dessus la hauteur des arbres—des mouvements de vent, des bruits d’orage—des appels menaçant...
La seule clef du ciel entre ces ro… C’est l’aigle Quand la lame de fer coupe la vagu… Ma main écrit ton nom sur la glace… Un navire indécis navigue vers mes…
Une tête penchée sous le poids des… Et les mains transpercées par des… Le front sanglant posé sur les nua… Les deux bras étendus pour barrer… Le monde est passé sous tes pieds
Le point de l’appareil montre le r… Le regard Le hasard des mots venant au bout… Le retard du lever de la toile Sous les lampes vides et presques…
Les yeux à peine ouverts La main sur l’autre rive Le ciel Et tout ce qui arrive La porte s’inclinait
Près du chemin ouvert Et du bois sous la neige La pointe qui soulève la nuit La lampe veille Sur le visage blanc les paupières…