Impressions et souvenirs (1922)
#ÉcrivainsFrançais
De Montmaure à Lus, Dans l’ombre, à toute heure, On dirait que pleure Un glas lent, un glas... Mais, au Vapellas,
Comme elle a le cœur épris De la tristesse des grèves, Je crois souvent dans mes rêves Qu’elle n’est plus à Paris. Je lui vois la coiffe blanche
Hyménée, ô joie, hymen, hyménée ! La nuit de mon cœur s’est illuminé… Et ce fut d’abord, d’abord en mon… Des hymnes confus qui chantaient e… Ils chantaient la vie et l’amour d…
Viens-t’en nous aimer ailleurs, N’importe où, mais loin des villes… Viens-t’en sous des deux meilleurs… Ici les âmes sont viles, Ici le vent est chargé
Adieu, mon joli cœur de rêve ! Souvenez-vous du Val-André Et de l’heure exquise et trop brèv… Où le soir mourait sur la grève Comme un andante de Fauré.
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas
Je vous envoie une branche De cet ajonc grêle et ras Qu’ici l’on nomme algeiras, Dont la fleur est presque blanche. Plante ingrate au teint roussi
Maître très cher, s’il vous plaît, Écoutez ma patenôtre. Voici ma « Payse »: elle est Bien peu digne de la vôtre. Celle que chantaient vos vers
LUI Qui donc es-tu, toi qui ressembles… Et dont les yeux ont l’air de sole… Dans le val de Tristesse où mes p… Tes soupirs et les miens ne se son…
Laisse tes yeux s’emplir des prest… Attends à ton balcon, gouache d’un… Que la noire alchimiste ait versé… Goutte à goutte, son élixir phosph… Tu le rapporteras, étincelant et s…
L’Arrhée parle. Ces croupes que fouaille Un vent forcené, Ce sont les Mené De la Cornouaille.
À Paimpol, un soir, tandis que la… Éveillait au large un chant de mar… Nous avons tous deux cueilli sur l… Ces touffes de menthe et de romari… Et ces œillets-ci, c’est un soir,…
Le calvaire. Las d’errer sans guide, Depuis le Roudou, Dans ce matin d’août Brumeux et languide,
Et tu m’as dit : Pourquoi revenir… Le golfe aux blanches eaux rit sou… Il fait si doux de vivre au bord d… Un tel apaisement coule du ciel pr… Regarde ! Les rocs noirs, effroi…
Pour évoquer les jours défunts Il m’a suffi de quelques roses : J’ai respiré dans leurs parfums Tes lèvres closes. Je sais des jasmins d’occident