Impressions et souvenirs (1922)
#ÉcrivainsFrançais
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas
À Paimpol, un soir, tandis que la… Éveillait au large un chant de mar… Nous avons tous deux cueilli sur l… Ces touffes de menthe et de romari… Et ces œillets-ci, c’est un soir,…
L’amour ne chante pas ; il ne sour… Ni le matin, quand l’aube argente… Ni quand l’ombre, le soir, s’épanc… Ni quand le rouge été flamboie à s… Et du brouillard qui dort dans l’é…
Tel que ces fines cassolettes Des bazars de Smyrne et d’Oran, Où court en minces bandelettes Une sourate du Coran : Du sachet vidé sur la flamme
L’Arrhée parle. Ces croupes que fouaille Un vent forcené, Ce sont les Mené De la Cornouaille.
Hélas ! tu n’es plus une paysanne… Le mal des cités a pâli ton front, Mais tu peux aller de Paimpol à V… Les gens du pays te reconnaîtront. Car ton corps n’a point de grâces…
Vois. Un ciel cuivré d’automne Et, sous ce ciel presque roux, Un bois léthargique et doux, Des fleurs, et la mer bretonne. Les fleurs vont mourir ; le bois
Je suis revenu seul par Landrelle… Qu’au soir tombant l’ajonc s’est e… Et qu’à force d’errer dans le vent… Si tard, sous ce ciel bas fouetté… Et d’entendre à mes pieds sur le v…
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
Salaün chantait sous les deux dole… —Las de son stérile et morne veuva… Mon cœur est parti sur la mer sauv… Avec les pluviers et les goélands. « Prends garde ! » disaient les pl…
Et tu m’as dit : Pourquoi revenir… Le golfe aux blanches eaux rit sou… Il fait si doux de vivre au bord d… Un tel apaisement coule du ciel pr… Regarde ! Les rocs noirs, effroi…
Sans qu’il t’en coûte rien, Lucy, Que l’humble dépense d’un geste, Veux-tu dans ta demeure agreste Couler des jours francs de souci ? Chaque matin, à la seconde
Maître très cher, s’il vous plaît, Écoutez ma patenôtre. Voici ma « Payse »: elle est Bien peu digne de la vôtre. Celle que chantaient vos vers
C’est Marivône Le Guînver, Avec ses coiffes de batiste, C’est Marivône Le Guînver Qui passe sa vie à rêver. Marivônic, Dieu vous assiste
Salut et joie à ceux d’ici ! Congédiez votre souci, Maîtres, serviteurs et servantes. Femmes, c’est assez de travaux ; Pendez au mur les écheveaux