Poésies nouvelles (1850)
#ÉcrivainsFrançais
On me demande, par les rues, Pourquoi je vais bayant aux grues, Fumant mon cigare au soleil, À quoi se passe ma jeunesse, Et depuis trois ans de paresse
À Madame ***. Il est donc vrai, vous vous plaign… Vous dont l’oeil noir, gai comme u… Du monde entier pourrait chasser l… Combien donc pesait le souci
Sonnet. Qu’il est doux d’être au monde, et… Tu le disais ce soir par un beau j… Tu le disais, ami, dans un site en… Sur le plus vert coteau de ta forê…
Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce mon… Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, au moment où je te quitte…
Prince, les assassins consacrent t… Ils forcent Dieu lui-même à nous… Par droit d’élection tu régnais su… La balle et le poignard te font un… De ceux dont le hasard couronna la…
Dans DIX ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile.
Sonnet. Non, quand bien même une amère sou… Dans ce cœur mort pourrait se rani… Non, quand bien même une fleur d’e… Sur mon chemin pourrait encor germ…
C’était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge ; Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève,
Jusqu’au jour, ô Pologne ! où tu… Quelque désastre affreux, comme ce… Quelque Missolonghi d’une nouvell… Quoi que tu puisses faire, on ne t… Battez-vous et mourez, braves gens…
Dans ces bois qu’un nuage dore, Que l’ombre est lente à s’endormir… Ce n’est pas le soir, c’est l’auro… Qui gaîment nous semble s’enfuir ; Car nous savons qu’elle va revenir…
L’empereur vit, un soir, le soleil… Il courba son front triste, et res… Puis, comme il entendit ses horlog… Qu’il venait d’accorder, d’un pied… Il pensa qu’autrefois, sans avoir…
Jusqu’à présent, lecteur, suivant… Je te disais bonjour à la première… Mon livre, cette fois, se ferme mo… En vérité, ce siècle est un mauvai… Tout s’en va, les plaisirs et les…
Adieu ! je crois qu’en cette vie Je ne te reverrai jamais. Dieu passe, il t’appelle et m’oubl… En te perdant je sens que je t’aim… Pas de pleurs, pas de plainte vain…
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez