Poésies nouvelles (1850)
#ÉcrivainsFrançais
A quoi passer la nuit quand on sou… Ainsi, le verre en main, raisonnai… Quels entretiens choisir, honnêtes… Mais gais, tels qu’un vieux vin le… Rodolphe
Stances Sans doute il est trop tard pour p… Depuis qu’elle n’est plus quinze j… Et dans ce pays-ci quinze jours, j… Font d’une mort récente une vieill…
Rondeau. Dans son assiette arrondi mollemen… Un pâté chaud, d’un aspect délecta… D’un peu trop loin m’attirait douc… J’allais à lui. Votre instinct ch…
Sonnet. Se voir le plus possible et s’aime… Sans ruse et sans détours, sans ho… Sans qu’un désir nous trompe, ou q… Vivre à deux et donner son coeur à…
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère
Non, mon cher, Dieu merci ! pour… Je ne me suis pas fait poète satir… Mon silence n’est pas, quoiqu’on p… Une prétention de me faire écouter… Je puis bien, je le crois, sans cr…
Porte ta vie ailleurs, ô toi qui f… Verse ailleurs ce trésor que j’ava… Va chercher d’autres lieux, toi qu… Va fleurir, ô soleil, ô ma belle c… Fais riche un autre amour et souvi…
Je méditais, courbé sur un volume… Les dogmes de Platon et les lois… Je voulus de la vie essayer le far… Aussi bien, j’étais las des loisir… Et j’entrai, sur les pas de la bel…
Que j’aime à voir, dans la vallée Désolée, Se lever comme un mausolée Les quatre ailes d’un noir moutier… Que j’aime à voir, près de l’austè…
Puisque c’est ton métier, misérabl… Même en ces temps d’orage, où la b… Tandis que le bras parle, et que l… Disparaît comme un songe au bruit… Puisque c’est ton métier de faire…
Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce mon… Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, au moment où je te quitte…
De ta source pure et limpide Réveille-toi, fleuve argenté ; Porte trois mots, coursier rapide… Amour, patrie et liberté ! Quelle voile, au vent déployée,
Jeune ange aux doux regards, à la… Un instant près de vous je suis ve… Et, l’orage apaisé, comme l’oiseau… Mon bonheur s’en alla, n’ayant dur… Et puis, qui voulez-vous après qui…
L’empereur vit, un soir, le soleil… Il courba son front triste, et res… Puis, comme il entendit ses horlog… Qu’il venait d’accorder, d’un pied… Il pensa qu’autrefois, sans avoir…
Nina, ton sourire, Ta voix qui soupire, Tes yeux qui font dire Qu’on croit au bonheur, Ces belles années,