Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Sonnet. Sous ces arbres chéris, où j’allai… Pour cueillir, en passant, seul, u… Sous ces arbres charmants où votre… Disputait au printemps tous les pa…
Oui, femmes, quoi qu’on puisse dir… Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l’ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, le silence même,
Vous connaissez que j’ai pour mie Une Andalouse à l’oeil lutin, Et sur mon coeur, tout endormie, Je la berce jusqu’au matin. Voyez-la, quand son bras m’enlace,
Avez-vous vu, dans Barcelone, Une Andalouse au sein bruni ? Pâle comme un beau soir d’automne… C’est ma maîtresse, ma lionne ! La marquesa d’Amaëgui !
Oui, si j’étais femme, aimable et… Je voudrais, Julie, Faire comme vous ; Sans peur ni pitié, sans choix ni… A toute la terre
Sonnet. Vous les regrettiez presque en me… Ces vers, beaux comme un rêve et p… Ce malheureux garçon, disiez-vous… Va se croire obligé de me répondre…
Te voilà revenu, dans mes nuits ét… Bel ange aux yeux d’azur, aux paup… Amour, mon bien suprême, et que j’… J’ai cru, pendant trois ans, te va… Et toi, les yeux en pleurs, avec t…
L’heure de ma mort, depuis dix-hui… De tous les côtés sonne à mes orei… Depuis dix-huit mois d’ennuis et d… Partout je la sens, partout je la… Plus je me débats contre ma misère…
Porte ta vie ailleurs, ô toi qui f… Verse ailleurs ce trésor que j’ava… Va chercher d’autres lieux, toi qu… Va fleurir, ô soleil, ô ma belle c… Fais riche un autre amour et souvi…
De tant de jours de deuil, de crai… De tant d’efforts perdus, de tant… En es-tu lasse enfin, pauvre terre… Et de tes vieux enfants l’éternell… Laissera-telle un jour le calme à…
À Saint-Blaise, à la Zuecca, Vous étiez, vous étiez bien aise À Saint-Blaise. À Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là.
De ta source pure et limpide Réveille-toi, fleuve argenté ; Porte trois mots, coursier rapide… Amour, patrie et liberté ! Quelle voile, au vent déployée,
Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce mon… Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, au moment où je te quitte…
Je méditais, courbé sur un volume… Les dogmes de Platon et les lois… Je voulus de la vie essayer le far… Aussi bien, j’étais las des loisir… Et j’entrai, sur les pas de la bel…
Sonnet. Que j’aime le premier frisson d’hi… Sous le pied du chasseur, refusant… Quand vient la pie aux champs que… Au fond du vieux château s’éveille…