Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Nina, ton sourire, Ta voix qui soupire, Tes yeux qui font dire Qu’on croit au bonheur, Ces belles années,
Sonnet. Ainsi, mon cher ami, vous allez do… Adieu ; laissez les sots blâmer vo… Quel que soit le chemin, quel que… Le seul guide en ce monde est la m…
Yung-Frau, le voyageur qui pourra… S’arrêter, et poser le pied sur sa… Sentirait en son coeur un noble ba… Quand son âme, au penchant de ta n… Pareille au jeune aiglon qui passe…
Si vous ne voulez plus danser, Si vous ne faites que passer Sur ce grand théâtre si sombre, Ne courez pas après votre ombre, Tâchez de nous la laisser.
Tant que mon pauvre cœur, encor pl… A ses illusions n’aura pas dit adi… Je voudrais m’en tenir à l’antique… Qui du sobre Épicure a fait un dem… Je voudrais vivre, aimer, m’accout…
Elle a mis, depuis que je l’aime (Bien longtemps, peut-être toujour… Bien des robes, jamais la même ; Palmire a dû compter les jours. Mais, quand vous êtes revenue,
Lorsque j’ai lu Pétrarque, étant… J’ai souhaité d’avoir quelque gloi… Il aimait en poète et chantait en… De la langue des dieux lui seul su… Lui seul eut le secret de saisir a…
Voltaire, ombre auguste et suprême… Roi des madrigaux à la crème Des vermillons et des paniers Assis au pied de ta statue, Je me disais : « Qu’est devenue
J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité,
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère
Sonnet. Que j’aime le premier frisson d’hi… Sous le pied du chasseur, refusant… Quand vient la pie aux champs que… Au fond du vieux château s’éveille…
Quand la lune blanche S’accroche à la branche Pour voir Si quelque feu rouge Dans l’horizon bouge
Ami, tu l’as bien dit : en nous, t… Il existe souvent une certaine fle… Qui s’en va dans la vie et s’effeu… “ Il existe, en un mot, chez les t… Un poète mort jeune à qui l’homme…
Te voilà revenu, dans mes nuits ét… Bel ange aux yeux d’azur, aux paup… Amour, mon bien suprême, et que j’… J’ai cru, pendant trois ans, te va… Et toi, les yeux en pleurs, avec t…
(Écrit à l’âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boir…