Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Sonnet. Il faut, dans ce bas monde, aimer… Pour savoir, après tout, ce qu’on… Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’a… Les femmes, les chevaux, les lauri…
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère
Le rideau de ma voisine Se soulève lentement. Elle va, je l’imagine, Prendre l’air un moment. On entr’ouvre la fenêtre :
Sonnet. Ô Rhin, sais-tu pourquoi les amant… Abandonnant leur âme aux tendres r… Par tes bois verdoyants, par tes l… S’en vont par leur folie incessamm…
Rondeau. Dans son assiette arrondi mollemen… Un pâté chaud, d’un aspect délecta… D’un peu trop loin m’attirait douc… J’allais à lui. Votre instinct ch…
Heureux le voyageur que sa ville c… Voit rentrer dans le port, aux pre… Qui salue à la fois le ciel et la… La vie et le bonheur, le soleil et… —Regardez, compagnons, un navire s…
Ainsi, mon cher, tu t’en reviens Du pays dont je me souviens Comme d’un rêve, De ces beaux lieux où l’oranger Naquit pour nous dédommager
Puisque c’est ton métier, misérabl… Même en ces temps d’orage, où la b… Tandis que le bras parle, et que l… Disparaît comme un songe au bruit… Puisque c’est ton métier de faire…
Ô ciel ! je vous revois, madame, De tous les amours de mon âme Vous le plus tendre et le premier. Vous souvient-il de notre histoire… Moi, j’en ai gardé la mémoire :
Sonnet. Béatrix Donato fut le doux nom de… Dont la forme terrestre eut ce div… Dans sa blanche poitrine était un… Et dans son corps sans tache un es…
La muse Poète, prends ton luth et me donne… La fleur de l’églantier sent ses b… Le printemps naît ce soir ; les ve… Et la bergeronnette, en attendant…
Te voilà revenu, dans mes nuits ét… Bel ange aux yeux d’azur, aux paup… Amour, mon bien suprême, et que j’… J’ai cru, pendant trois ans, te va… Et toi, les yeux en pleurs, avec t…
La muse Depuis que le soleil, dans l’horiz… A franchi le Cancer sur son axe e… Le bonheur m’a quittée, et j’atten… L’heure où m’appellera mon ami bie…
Voltaire, ombre auguste et suprême… Roi des madrigaux à la crème Des vermillons et des paniers Assis au pied de ta statue, Je me disais : « Qu’est devenue
(Au bas d’un portrait.) J’ai vu ton sourire et tes larmes, J’ai vu ton cœur triste et joyeux… Qui des deux a le plus de charmes… Dis-moi ce que j’aime le mieux :