L’Adieu (1873)
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Comme un dernier remous sur une bl… Que les flots refoulés ne peuvent… Sur la nuque que mord le souffle d… Un frisson de cheveux trace son cl… Frisson d’écume d’or, si vivante q…
La bonté du soleil n’apaise pas no… Nous avons les prés clairs où l’ea… Les collines aux plis charmants co… En des bandes couleur de perle au… Nos chênes sont si hauts, si vaill…
Comme elle était si jeune et qu’el… Comme elle avait la peau si blanch… Je me laissai mener, docile, par l… D’engourdir ma rancœur sur sa poit… Son regard où dormait la volupté p…
La courbe n’eut jamais d’inflexion… Excepté quand elle est le sein pur… Elles laissent tomber leurs ondes… Dans la succession des lignes sans… Une ombre d’or que font des duvets…
C’est la terre sans fleurs de pour… Le champ dur qui nourrit les bras… Septembre dans le ciel a mis sa pâ… Et le soir au couchant se lit en u… L’heure qui vient n’a pas de fantô…
Ouvert à la fraîcheur des roses em… Le nez, suite du front classiqueme… Se dessine un peu grand, irréproch… Dans la convention plastique des c… La plus belle parmi les mortes bie…
L’eau coulait au bord des prés, Loin de nos mélancolies. —Les gazons sont diaprés. Toutes les fleurs sont jolies. Tu te souviens, les oiseaux
Je ne vois pas tes yeux, mais je v… Tout ton être respire un grand air… A te sentir si fraîche en ta calme… Chavette ému tressaille, et Monse… Ta rondeur savoureuse aux poètes i…
La lisière du bois suit le petit c… D’ocre jaune, où tout pli rit d’un… La pente, pleine d’air, est comme… D’un lever d’ailes d’or, de soufre… Vrilles des liserons glissant leur…
Alerte et déliant la langue des pi… Quand viendra, couronné des florai… Avril, qui fait vibrer les âmes et… Avril, le doux poète et faiseur de… Quand l’aubépine, étoile et neige…
Les champs sont comme des damiers Teintés partout du blé qui lève. Avril a mis sur les pommiers Sa broderie exquise et brève. Avant que les soleils brutaux
Je rêve un frontispice à mes vers.… Fantasque, évoquerait sur le seuil… La fatale beauté d’une Chimère an… Levant vers moi son front cruel et… Pour abuser mon cœur par un espoir…
La moisson sent le pain : la terre… Se trahit dans ses lourds épis aux… Et caresse au parfum de ses chaume… L’odorat du poète et de la ménagèr… La tête dans l’air bleu, les pieds…
L’ombre bleuâtre et claire au mili… Comme un long voile plein de tache… Cache à peine la terre et flotte a… Le soleil, en rayant la légère épa… Forme des réseaux d’or où palpiten…
La ligne impérieuse et fauve de la… Change d’aspect, et forme au-dessu… Un golfe harmonieux de verdure. D… Court un parfum mêlé d’algues et d… Des barques de pêcheurs semblent e…