L’Adieu (1873)
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C’est l’antique forêt aux mille en… Le tilleul aux fleurs d’or embaume… Et la lune pensive, astre cher aux… Fait germer dans mon cœur d’ineffa… J’allais, et j’entendis,—poète las…
Pour les rêveurs, la source a touj… Songeuse avec son cou flexible et… Avec sa lèvre humide, avec ses bra… Au jeune athlète lier des poussièr… Les bois cachent encor la cynique…
L’ombre bleuâtre et claire au mili… Comme un long voile plein de tache… Cache à peine la terre et flotte a… Le soleil, en rayant la légère épa… Forme des réseaux d’or où palpiten…
Le bonheur, ce n’est point aimer,… Le bonheur, ce n’est point savoir… Est-ce vivre ? La vie est-elle un… Est-ce mourir ? La mort n’est-ell… Ce n’est point se blesser à nos am…
S’il est vrai qu’on fait bien d’ad… Le dessin magnifique et pur du sol… Les bois frais, les blés verts qui… S’il est exquis de suivre à pied l… Il est meilleur d’aller sans remue…
Quand tu n’auras plus ton beau sei… Ni la douceur de ton haleine, Ni l’éclat rose et le dessin De ta joue adorable et pleine, Alors je serai presque vieux :
Derrière l’épaisseur et le pur inc… Des lèvres, qu’en passant fait pal… On entrevoit les dents découvertes… Comme une aube à travers de frais… Ce n’est rien qu’un rayon, un file…
Alerte et déliant la langue des pi… Quand viendra, couronné des florai… Avril, qui fait vibrer les âmes et… Avril, le doux poète et faiseur de… Quand l’aubépine, étoile et neige…
J’ai là, devant moi, son portrait. Regardez : la tête est jolie Délicatement, sans apprêt... Je ne l’avais pas embellie. Ce qu’on vantait, c’étaient ses ye…
Un grain d’ambre fondant et roulan… Ou la goutte de miel d’une abeille… Un éclair de soleil dans un rayon… Un peu d’or sous la peau pris comm… Voilà les tons subtils du cou, si…
Derrière les brouillards blancs co… La lune, œil endormi qui se souvie… Me sourit, et sa flamme embellit l… Du bois où sourdement court la sèv… Ô nuit ! forêt sans bords, lune, s…
L’Amour, l’autre soir, fantasque… Passant près de moi, prit une bala… Dans l’un des plateaux il jeta mon… Il jeta mon cœur avec violence. Dans l’autre, il plaça deux yeux p…
L’azur du soir s’éteint rayé de ba… Comme hors de son lit un fleuve dé… La lune se répand, et l’éther inon… Ruisselle, des coteaux aux plaines… Sous le voile muet de ces lueurs d…
La porte encor fermée et les fenêt… À peine la maison sort des taillis… Un paysage exquis borne cet univer… Où l’on rêve, oublieux des effets… Le gai matin, qui rit dans la fraî…
L’éclosion superbe et jeune de ses… Pour enchaîner mes yeux fleurit su… Tels deux astres jumeaux dans la c… Palpitent dévolus aux suprêmes des… Vous contenez l’esprit loin des rê…