Les Amours jaunes (1873)
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Avril.… C’est très parisien dans les rues Quand l’Aurore fait le trottoir, De voir sortir toutes les Grues Du violon, ou de leur boudoir...
Bougiv… Elle était riche de vingt ans, Moi j’étais jeune de vingt francs, Et nous fîmes bourse commune, Placée, à fonds perdu, dans une
Bois d… Au Bois, les lauriers sont coupés… Mais le Persil verdit encore ; Au Serpolet, petits coupés Vertueux vont lever l’Aurore...
Je sais rouler une amourette En cigarette, Je sais rouler l’or et les plats ! Et les filles dans de beaux draps… Ne crains pas de longueurs fidèles…
La Bête féroce. Lui – cet être faussé, mal aimé, m… Mal haï – mauvais livre... et pire… S’il est vide après tout... Oh mo… Comme un roman pauvre – entr’ouver…
Sonnet. Attouchez, sans toucher. On est d… Ni ne retient à son escient. Mais On pâme d’horreur d’être : l… De corps et de consentement !...
La Bête féroce. Lui qui sifflait si haut, son peti… Était plat près de moi ; je voyais… Et ne trouvait pas, et... j’aimais… Ce héros qui n’a pas su trouver qu…
Tu ne veux pas de mon âme Que je jette à tour de bras : Chère, tu me le payeras !... Sans rancune – je suis femme ! – Tu ne veux pas de ma peau :
Ne m’offrez pas un trône ! À moi tout seul je fris, Drôle, en ma sauce jaune De chic et de mépris. Que les bottes vernies
Des coucous l’Angélus funèbre A fait sursauter, à ténèbre, Le coucou, pendule du vieux, Et le chat-huant, sentinelle, Dans sa carcasse à la chandelle
Sonnet. Sables de vieux os – Le flot râle Des glas : crevant bruit sur bruit… –Palud pâle, où la lune avale De gros vers, pour passer la nuit.
Si j’étais noble Faucon, Tournoierais sur ton balcon... –Taureau : foncerais ta porte... –Vampire : te boirais morte... Te boirais !
Sonnet. Oui – Quel art jaloux dans Ta fin… Quels bibelots chers ! – Un bout… Un coeur gravé dans ta manière noi… Des traits de canif à coups de sty…
I Sonnet avec la manière de s’en servir. Réglon… Vers filés à la main et d’un pied… Emboîtant bien le pas, par quatre…
Sonnet. Comme il était bien, Lui, ce Jeun… Âpre à la vie Ô Gué !... et si dou… Comme il portait sa tête ou la cou… Hume-vent à l’amour !... qu’il pas…