Poésies diverses (1838-1845)
#ÉcrivainsFrançais
Las de ce calme plat où d’avance f… Comme une eau qui s’endort, croupi… Las d’étouffer ma vie en un salon… Avec de jeunes fats et des femmes… Echangeant sans profit de banales…
Il est des cœurs épris du triste a… Tu fus un de ceux-là, peintre à la… Que Naples a salué du nom d’Espag… Rien ne put amollir ton âpreté fér… Et le splendide azur du ciel itali…
Seul, le coude dans la plume, J’ai froissé jusqu’au matin Les feuillets d’un gros volume Plein de grec et de latin ; Car nulle étroite pantoufle
Février grelottait blanc de givre… La pluie, à flots soudains, fouett… Et déjà tu disais : « Ô mon Dieu… Aller cueillir enfin la violette a… Notre ciel est pleureur, et le pri…
Une flamme jetant une clarté bleuâ… Comme celle du punch, éclairait le… —C’était un carrefour dans le mili… Les nécromants en robe et les sorc… A cheval sur leurs boucs, par les…
Ne me sois pas marâtre, ô nature c… Redonne un peu de sève à la plante… Qui ne veut pas mourir ; Les torrents de mes yeux ont noyé… Son bouton tout rongé que nul sole…
Vous avez un regard singulier et c… Comme la lune au fond du lac qui l… Votre prunelle, où brille une humi… Au coin de vos doux yeux roule lan… Ils semblent avoir pris ses feux a…
Avril est de retour. La première des roses, De ses lèvres mi-closes, Rit au premier beau jour ; La terre bienheureuse
Ce jour, je l’ai passé ployé sur m… Sans jeter une fois l’œil à traver… Par Apollo ! Cent vers ! Je devr… On le serait à moins ; mais je ne… Je ne sais quelle joie intime et s…
Lorsque l’on veut monter aux tours… On prend l’escalier noir qui roule… Comme un serpent de pierre au vent… L’on chemine d’abord dans une nuit… Sans trèfle de soleil et de lumièr…
Adieu, puisqu’il le faut ; adieu,… Nuit d’argent, plus sereine et plu… Ton page noir est là, qui, le poin… Tient ton cheval en bride et t’att… Aurora, dans le ciel que brunissai…
Carmen est maigre– un trait de bis… Cerne son oeil de gitana ; Ses cheveux sont d’un noir sinistr… Sa peau, le diable la tanna. Les femmes disent qu’elle est laid…
On vénère à Tolède une image de V… Devant qui toujours tremble une lu… Poupée étincelante en robe de broc… Comme si l’or était plus précieux… Et sur cette statue on raconte une…
J’entrai dernièrement dans une vie… La nef était déserte, et sur la da… Les feux du soir, passant par les… Voltigeaient et dansaient, ardemme… Comme je m’en allais, visitant les…
Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos cœurs tant de distance !