Les Stalactites (1846)
#ÉcrivainsFrançais
La fille du gai Thespis Est tout endormie Et penche son front de lys Sur sa main blêmie. Ses Bacchantes aux doux yeux
Qui veut avant le point du jour, Vers le bien-aimé de mon âme, Parce que je languis d’amour, Porter le secret de ma flamme ? Ô mon cœur, à quel cœur discret
Quoi donc ! vous voir et vous aime… Est un crime à vos yeux, Clymène. Et rien ne saurait désarmer Cette rigueur plus qu’inhumaine ! Puisque la mort de tout regret
Nue, et ses beaux cheveux laissant… Courir à ses talons des nappes vag… Elle dormait, sereine. Aux plis d… Un sommeil embaumé fermait ses gra… Et ses bras vigoureux, pliés comme…
Sachons adorer ! Sachons lire ! La Coupe, le Sein et la Lyre Nous donnent le triple délire. Symbole dont le fier dessin Fut jadis moulé sur le Sein,
Oh ! lorsque incessamment tant de… S’impriment à la rame, Et que notre Thalie accouche tous… D’un nouveau mélodrame ; Que les analyseurs sur leurs gros…
Je veux vous peindre, ô belle ench… Dans un fauteuil ouvrant ses bras… Comme Diane, en jeune chasseresse… L’arc à la main et les cheveux pou… Sur les rougeurs d’un ciel aux feu…
Entre les plis de votre robe close On entrevoit le contour d’un sein… Des bras hardis, un beau corps pot… Suave, et dans la neige modelé, Mais dont, hélas ! un avare dispos…
J’ai vu ces songeurs, ces poètes, Ces frères de l’aigle irrité, Tous montrant sur leurs nobles têt… Le signe de la Vérité. Et près d’eux, comme deux statues
Il est une fontaine heureuse, dont… Dans un bassin plus blanc qu’une a… Cette eau limpide, avec de clairs… Sur les dauphins de marbre éclate… Elle rend aux vieillards la jeunes…
Avec ses sanglots, l’instrument re… Qui sent un pouvoir plus fort que… Donne l’harmonie enivrante et bell… Au musicien. Le cheval meurtri, qui saigne et q…
Vainement tu lui fais affront, Votre brouille m’amuse, Car je reconnais sur ton front Le baiser de la Muse. Tout est fini, si tu le veux ;
Toute cette nuit nous avons Relu le vieil ami Shakspere Aux beaux endroits que nous savons… Et voici que la nuit expire. Nous avons longtemps veillé, mais
Muse au beau front, muse sereine, Plus de satire, j’y consens. N’offensons pas avec ma haine Le calme éther d’où tu descends. Je chante en ces vers caressants
Il chante encor, l’essaim railleur… Bien protégé par l’épine et le hou… Que le zéphyr caresse par bouffées… Diane aussi, l’épouvante des loups… Au fond des bois cache son cœur ja…