Les Stalactites (1846)
#ÉcrivainsFrançais
Pour boire j’aime un compagnon, J’aime une franche gaillardise, J’aime un broc de vin bourguignon, J’aime de l’or dans ma valise, J’aime un verre fait à Venise,
Aimons-nous et dormons Sans songer au reste du monde ! Ni le flot de la mer, ni l’ouragan… Tant que nous nous aimons Ne courbera ta tête blonde,
Mon Loys, j’ai sous vos prunelles… Oublié, dans mon cœur troublé, Mon époux qui s’en est allé Pour combattre les infidèles. Quand nous le croirons loin encor,
À Madame Élisabeth-Zélie de Banvi… Ô ma mère, ce sont nos mères Dont les sourires triomphants Bercent nos premières chimères Dans nos premiers berceaux d’enfan…
Mon bon ami, poète aux longs cheve… Joueur de flûte à l’humeur vagabon… Pour l’an qui vient je t’adresse m… Enivre-toi, dans une paix profonde… Du vin sanglant et de la beauté bl…
Quand vous venez, ô jeune beauté b… Par vos regards allumer tant de fe… On pense voir Cypris, fille de l’… Épanouir et les Ris et les Jeux. Chacun, épris d’un désir langoureu…
Nue, et ses beaux cheveux laissant… Courir à ses talons des nappes vag… Elle dormait, sereine. Aux plis d… Un sommeil embaumé fermait ses gra… Et ses bras vigoureux, pliés comme…
À la porte d’un beau château Bâti pendant la Renaissance, Une dame au riche manteau, Les cheveux baignés d’une essence Divine, rit au vert coteau.
Qui veut avant le point du jour, Vers le bien-aimé de mon âme, Parce que je languis d’amour, Porter le secret de ma flamme ? Ô mon cœur, à quel cœur discret
Oh ! quand la Mort, que rien ne s… Nous prendra tous les deux dans un… Et jettera sur nous le manteau de… Puissions-nous reposer sous deux p… Puissent les fleurs de rose aux pa…
Ma sœur, ma sœur, n’est-il pas de… Contre l’affront du temps ? Qui les a pris, ces jours de notre… Où, les cheveux flottants, Beaux, enviés par les mères jalous…
Camille, quand la Nuit t’endort s… Quand un rêve céleste emplit tes y… Quand tes regards, lassés des fati… Se reposent partout sur des routes… Dans le pays charmant des molles r…
De ce vieux vin que je révère Cherchez un flacon dans ce coin. Çà, qu’on le débouche avec soin, Et qu’on emplisse mon grand verre. Chantons Io Paean !
Comme sur un beau lac où le feuill… Deux cygnes dans l’azur au loin vo… Comme deux fiers chevaux, buvant a… Courent échevelés dans le feu des… Comme en un bas-relief plus blanc…
Notre Eldorado, Mes amis, enfin doit éclore : Malgré mon bandeau, Je vois une nouvelle aurore. Aux cieux extasiés