Les Cariatides (1842)
#ÉcrivainsFrançais
Entre les plis de votre robe close On entrevoit le contour d’un sein… Des bras hardis, un beau corps pot… Suave, et dans la neige modelé, Mais dont, hélas ! un avare dispos…
Vainement tu lui fais affront, Votre brouille m’amuse, Car je reconnais sur ton front Le baiser de la Muse. Tout est fini, si tu le veux ;
Sculpteur, cherche avec soin, en a… Un marbre sans défaut pour en fair… Cherche longtemps sa forme et n’y… D’amours mystérieux ni de divins c… Pas d’Héraklès vainqueur du monst…
Ô forêt adorée encor, Fontaineblea… Dis-moi, le gardes-tu sur le tronc… Ce nom que j’appelais mon espoir e… Et que j’avais gravé partout dans… Elle, enfant comme moi, nous allio…
Avec ses sanglots, l’instrument re… Qui sent un pouvoir plus fort que… Donne l’harmonie enivrante et bell… Au musicien. Le cheval meurtri, qui saigne et q…
Trois femmes à la tête blonde Pour une mission féconde Ont rayonné sur notre monde : Ève, la Joie et la Beauté ; Maria, la Virginité ;
Nature, où sont tes Dieux ? Ô pro… Ô chair mystérieuse où tout est co… Qui pendant si longtemps as vécu d… Et qui sembles mourir, parle, qu’e… Cet âge de vertu que chaque jour e…
Enfant au hasard vêtu, D’où viens-tu Avec ta chanson bizarre ? D’où viennent à l’unisson Ta chanson,
Camille, en dénouant sur votre col… Vos cheveux radieux plus beaux que… Égrenez tour à tour, ainsi qu’un c… Ces guirlandes de fleurs sur ces t… Tandis que la bouilloire, éveillée…
Plus vite que les autans, Saqui, l’immortelle, au temps De sa royauté naissante, Tourbillonnait d’un pied sûr, A mille pieds en l’air, sur
De ce vieux vin que je révère Cherchez un flacon dans ce coin. Çà, qu’on le débouche avec soin, Et qu’on emplisse mon grand verre. Chantons Io Paean !
Ô Vénus de Milo, guerrière au fla… Dont le front irrité sous vos divi… Songe, et dont une flamme embrase… Calme éblouissement, grand poème d… Débordement de vie avec art compen…
Odette, vos cheveux vermeils Ont le jaune éclat des soleils Parmi les moissons enchantées, Et caressent en nappes d’or Vos tempes plus blanches encor
Ô champs pleins de silence, Où mon heureuse enfance Avait des jours encor Tout filés d’or ! Ô ma vieille Font-Georges,
Ô jeune Florentine à la prunelle n… Beauté dont je voudrais éterniser… Vous sur qui notre maître eût jeté… Que devant Galatée ou sur Amaryll… Vous qui d’un blond sourire éclair…