Odelettes (1856)
#ÉcrivainsFrançais
L’été brille ; Phœbus perce de mi… En haine de sa sœur, les vierges d… Et dans leurs flancs brûlés de fla… Il allume le sang des jeunes chass… Dans les sillons rougis par les fe…
De ce vieux vin que je révère Cherchez un flacon dans ce coin. Çà, qu’on le débouche avec soin, Et qu’on emplisse mon grand verre. Chantons Io Paean !
Sachons adorer ! Sachons lire ! La Coupe, le Sein et la Lyre Nous donnent le triple délire. Symbole dont le fier dessin Fut jadis moulé sur le Sein,
Eh bien ! mêle ta vie à la verte f… Escalade la roche aux nobles altit… Respire, et libre enfin des vieill… Fuis les regrets amers que ton cœu… Dès l’heure éblouissante où le mat…
Ce que je veux rimer, c’est un con… Surtout n’y cherchez pas la trace… L’air est sans fioriture et le fon… D’abord j’ai de tout temps exécré… Puis je n’ai jamais eu que des goû…
À Madame Élisabeth-Zélie de Banvi… Ô ma mère, ce sont nos mères Dont les sourires triomphants Bercent nos premières chimères Dans nos premiers berceaux d’enfan…
Ce temps est si sévère Qu’on n’ose pas Remplir deux fois son verre Dans un repas, Ni céder à l’ivresse
Ô mon père, soldat obscur, âme ang… Juste qui vois le mal d’un oeil mé… Sois béni ! je te dois ma haine et… Pour tous les vils trésors dont le… Oh ! tandis que je vais fouillant…
Lorsque Mai rougissant rassérène… Et que sourit à tous la terre féco… Quand sur les verts gazons Chlori… Il fleurit dans le parc un arbre d… C’est un arbre tout rose, et sans…
Mère, si peu qu’il soit, l’audacie… Qui poursuit sa chimère, Toute sa poésie, ô céleste faveur… Appartient à sa mère. L’artiste, le héros amoureux des d…
Sans doute elles vivaient, ces gra… Qu’une aveugle machine a sans piti… Ne souffraient-elles pas lorsque l… À déchiré leur chair du matin jusq… Et lorsque de leur sein, meurtri d…
Hélas ! devant le noir feuillage d… J’ai le cœur tout glacé dans ma ro… Et par mes yeux, troués d’ulcères… La pluie en gémissant pleure sur m… Entre mes pieds, jadis plus blancs…
Je mourrai de mon désespoir Si vous n’y trouvez un remède. Exilé de votre boudoir, Je mourrai de mon désespoir. Pour votre toilette du soir
Nous avons vu ce mois d’Avril Engourdi par un froid subtil : Le printemps était en péril. Enfin, tout se métamorphose ! Mai, comme un jeune sein, arrose
Quand vous venez, ô jeune beauté b… Par vos regards allumer tant de fe… On pense voir Cypris, fille de l’… Épanouir et les Ris et les Jeux. Chacun, épris d’un désir langoureu…