À Paul Sédille. La lune est grande, le ciel clair Et plein d’astres, la terre est bl… Et l’âme du monde est dans l’air. Je rêve à l’étoile suprême,

En mars, quand s’achève l’hiver, Que la campagne renaissante Ressemble à la convalescente Dont le premier sourire est cher ; Quand l’azur, tout frileux encore,

Seras-tu de l’amour l’éternelle pâ… À quoi te sert la volonté, Si ce n’est point, ô cœur, pour va… Et dans la paix enfin, plus fort q… T’asseoir sur le désir dompté,

Sonnet. Deux êtres asservis par le désir v… Le sont jusqu’à la mort : la volup… Parfois, lasse un moment, la geôli… Et leur chaîne les serre avec moin…

Sonnet. Océan, que vaux-tu dans l’infini d… Toi, si large à nos yeux enchaînés… Mais étroit pour notre âme aux reb… Qui, du haut des soleils te mesure…

Le meilleur moment des amours N’est pas quand on a dit : « Je t… Il est dans le silence même À demi rompu tous les jours ; Il est dans les intelligences

Sonnet. C’était un homme doux, de chétive… Qui, tout en polissant des verres… Mit l’essence divine en formules t… Si nettes que le monde en fut épou…

Elle est fragile à caresser, L’épousée au front diaphane, Lis pur qu’un rien ternit et fane, Lis tendre qu’un rien peut froisse… Que nul homme ne peut presser,

Je partais pour un long voyage. En wagon, tapi dans mon coin, J’écoutais fuir l’aigu sillage Du sifflet dans la nuit, au loin ; Je goûtais la vague indolence,

Sonnet. Il fait grand vent, le ciel roule… Des géants de vapeur y semblent se… Les feuilles mortes fuient avec un… On ne sait quel troupeau hurle à t…

Sonnet. Beauté qui rends pareils à des tem… Es-tu donc à ce point par les dieu… De descendre du ciel sur la prosti… De prêter ta splendeur vivante à d…

Le dimanche, au salon, pêle-mêle s… Des bourgeois ébahis la bizarre co… Qui s’en vient, chaque année, à la… Vainement amuser ses aveugles rega… Ainsi devant le beau, dont il ne s…

J’ai vu, tels que des morts réveil… Les moines, lampe en main, se rang… Puis pousser, comme un vol de corb… Leurs noirs miserere qui plaisent… Le néant dans le cloître a sonné s…

Heureux les cœurs, les cœurs de sa… Leurs battements peuvent s’entendr… Et les bras ! Ils peuvent se tend… Se posséder en s’enlaçant. Heureux aussi les doigts ! Ils to…

Sonnet. Un oiseau solitaire aux bizarres c… Est venu se poser sur une enfant ;… Arrachant son plumage où le prisme… De toute sa parure elle fait des d…