Stances et poèmes (1865)
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Ceux qui tiennent le soc, la truel… Sont plus heureux que vous, enfant… Chaque jour les vient secourir Dans leurs quotidiennes misères ; Mais vous, les travailleurs pensif…
S’asseoir tous deux au bord d’un f… Le voir passer ; Tous deux, s’il glisse un nuage en… Le voir glisser ; À l’horizon, s’il fume un toit de…
Si tu m’appartenais (faisons ce rê… Je voudrais avant toi m’éveiller l… Pour m’accouder longtemps près de… Egal et murmurant comme un ruissea… J’irais à pas discrets cueillir de…
Sonnet. Quand, pourpre de plaisir, Mars e… Ô Vénus, et, laissant retomber son… Livre au coussin sa tête olympienn… Il s’endort, brute et dieu, ton ég…
Sonnet. Maître, qui du grand art levant le… Pour consoler la chair besoigneuse… Redis la gloire antique à cette ex… Ton corps va donc subir l’outrage…
Ne jamais la voir ni l’entendre, Ne jamais tout haut la nommer, Mais, fidèle, toujours l’attendre, Toujours l’aimer. Ouvrir les bras et, las d’attendre…
Splendeur excessive, implacable, Ô beauté, que tu me fais mal ! Ton essence incommunicable, Au lieu de m’assouvir, m’accable : On n’absorbe pas l’idéal.
Sonnet. Nous avons oublié combien la terre… Au pas lent de nos bœufs le fer tr… L’entame en retournant le chaume e… La divise, et soulève un gros et l…
J’honore en secret la duègne Que raillent tant de gens d’esprit… La vertu ; j’y crois, et dédaigne De sourire quand on en rit. Ah ! Souvent l’homme qui se moque
Les bêtes, qui n’ont point de subl… Marchent, dès leur naissance, en f… Et ce rigide pli, jusqu’à la derni… Signe mystérieux de sagesse y deme… Les énormes lions qui rôdent à gra…
Dans un missel datant du roi Fran… Dont la rouille des ans a jauni le… Et dont les doigts dévots ont usé… Livre mignon, vêtu d’argent sur pa… L’un de ces fins travaux d’ancienn…
Dans ce nid furtif où nous sommes, Ô ma chère âme, seuls tous deux, Qu’il est bon d’oublier les hommes… Si près d’eux ! Pour ralentir l’heure fuyante,
Des saisons la plus désirée Et la plus rapide, ô printemps, Qu’elle m’est longue, ta durée ! Tu possèdes mon adorée, Et je l’attends !
Quand je vois des vivants la multi… Sur ce globe mauvais de fléaux inf… Parfois je m’abandonne à des pense… Et j’ose prononcer un vœu de chast… Du plus aveugle instinct je me veu…
Sonnet. Viens, ne marche pas seul dans un… Mais suis les grands chemins que l… Les hommes ne sont forts, bons et… Ils s’achèvent ensemble, aucun d’e…