Cette nuit-là je regardais la lune Oui j’étais à ma fenêtre et je la regardais et puis j’ai quitté ma fenêtre je me suis déshabillée
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
memento mori ...c’est la vie nestled in your seat looking out from a plane at the cloud you muse from a chill
Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre
L’enfance dans le lointain de la jeunesse l’adolescent la méprise et ne veut… ce n’est plus moi dit-il c’est un petit qui ne sait pas ce…
Il fait nuit ici, Je regarde dehors, Le regard embué, Et je vois la lune... Je pense que tu es déjà là...
Les bourgeons verts, les bourgeons… Percent déjà le bout des branches, Et, près des ruisseaux, des étangs Aux bords parsemés de pervenches, Teintent les arbustes tremblants ;
Jour beni C’est ton jour Où tu es né Un sacré jour Joie apportée
Eternité Quatre-vingts cinq ans Ne semblent pas très grand chose Lorsqu’on l’a déjà Quatre-vingts cinq ans
Oh la terrible et surprenante odeu… meurt c’est l’été et pourtant les… Edmond chef de famille chef de bur… dans son pavillon de chef-lieu de… Il faut laver son linge sale en fa…
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
A jeun perdue glacée Toute seule sans un sou Une fille de seize ans Immobile debout Place de la
Marcher au soleil Avec le vent qui s’éveille Qui danse Et dont la sueur émerveille Le corps de la mer.
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Il est des jours– avez—vous remarq… Où l’on se sent plus léger qu’un o… Plus jeune qu’un enfant, et, vrai… Que la même gaieté d’un damoiseau. L’on se souvient sans bien se rapp…
Un village écoute désolé Le chant d’un oiseau blessé C’est le seul oiseau du village Et c’est le seul chat du village Qui l’a à moitié dévoré
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Je suis comme je suis Je suis faite^comme ça » Quand j’ai envie de rire Oui je ris, aux éclats J’aime celui qui m’aime
Il dissipe le jour, Il montre aux hommes les images dé… Il enlève aux hommes la possibilit… Il est dur comme la pierre, La pierre informe,
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
Tandis que les crachats rouges de… Sifflent tout le jour par l’infini… Qu’écarlates ou verts, près du Ro… Croulent les bataillons en masse d… Tandis qu’une folie épouvantable b…
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
Un homme entre chez une fleuriste et choisit des fleurs la fleuriste enveloppe les fleurs l’homme met la main à sa poche pour chercher l’argent
Dans la nuit il y a naturellement… Les forêts s’y heurtent confusémen… Il y a toi. Dans la nuit il y a le pas du prom… Il y a toi.
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Assise, la fileuse au bleu de la c… Où le jardin mélodieux se dodeline… Le rouet ancien qui ronfle l’a gri… Lasse, ayant bu l’azur, de filer l… Chevelure, à ses doigts si faibles…
Moi je joue du piano disait l’un moi je joue du violon disait l’autre moi de la harpe moi du banjo
La nuit n’est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouv… Une fenêtre éclairée
la grande armoire à glace à rafraîchir la mémoire des Il y a un lièvre dans chaque tiroir et chaque lièvre dans le froid rafraîchi comme un fruit glacé comme un marron glacé se trouve c...
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
Le pauvre crocodile n’a pas de C cédille on a mouillé les L de la pauvre grenouille le poiss… Mais tous les oiseaux ont des aile… L avant 1" E
Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne
Par la surprise saisie, Une bouche qui buvait Au sein de la Poésie En sépare son duvet : –Ô ma mère Intelligence,
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine,
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Que faites-vous là petite fille Avec ces fleurs fraîchement coupées Que faites-vous là jeune fille Avec ces fleurs ces fleurs séchées Que faites-vous là jolie femme Avec ces fleurs qui ...
Il me semble, ce soir, Que le ciel étoile, s’élargissant, Se rapproche de nous ; et que la n… Derrière tant de feux, est moins o… Et le feuillage aussi brille sous…
Contemplons ce trésor de grâces fl… Dans l’ondulation de ce corps musc… L’Elégance et la Force abondent,… Cette femme, morceau vraiment mira… Divinement robuste, adorablement m…
Qui est là Personne C’est simplement mon cœur qui bat Qui bat très fort A cause de toi
J’ai, quelque jour, dans l’Océan, (mais je ne sais plus sous quels c… Jeté, comme offrande au néant, Tout un peu de vin précieux... Qui voulut ta perte, ô liqueur ?
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé… il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de… elle est terrible aussi la tête de…
Louis Louis Louis ILE Louis
Je te regarde et le soleil grandit Il va bientôt couvrir notre journé… Éveille-toi cœur et couleur en têt… Pour dissiper les malheurs de la n… Je te regarde tout est nu
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…
Dures grenades entr’ouvertes Cédant à l’excès de vos grains, Je crois voir des fronts souverain… Éclatés de leurs découvertes ! Si les soleils par vous subis,
A la fin de la noce William Blake en fera cadeau au boucher Il oubliera défunt son perroquet Et s’en retournera tuer les bêtes Avec un gros maillet Nous ne sommes pas à un oiseau près P...
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
il n’est pas question de livrer le… la vie-mort la mort-vie les souffleteurs de cr… été de nuit escamotés pour le rest… des chevaux qui n’ont laissé sur l…
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
Sur une assiette bien ronde en por… une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre
La Pythie, exhalant la flamme De naseaux durcis par l’encens, Haletante, ivre, hurle !... l’âme Affreuse, et les flancs mugissants… Pâle, profondément mordue,