J’ai rêvé les amours divins, L’ivresse des bras et des vins, L’or, l’argent, les royaumes vains… Moi, dix-huit ans, Elle, seize an… Parmi les sentiers amusants
Comme de leurs rameaux s’enveloppe… Dont l’humble tronc se dérobe aux… Dénoués dans nos jeux, laisse tomb… Tes noirs cheveux sur tes blanches… Autour de moi jette un bras noncha…
Amour perdu Je croyais t’aimer mon amie, Je n’avais que ton nom à l’esprit. Chaque fois que je te voyais, que… Je ne pouvais pas parler, j’étais…
Quand, la dernière fois, dans le s… La troupe des neuf sœurs, par l’or… Lut l’Iliade et l’Odyssée ; Chacune à le louer se montrant emp… Apprenez un secret qu’ignore l’uni…
À Albert Tinchant. À notre époque froide, on ne fait… Loin des bois endormeurs et loin d… Les pauvres vont, cherchant ces so… Que cachent les banquiers, inquiet…
Il neige à nos vitres glacées ; Mais viens ! Durant les mauvais m… Les âmes des fleurs trépassées Habitent encore dans les bois. L’air s’imprègne d’odeurs plus dou…
L’Amour, l’autre soir, fantasque… Passant près de moi, prit une bala… Dans l’un des plateaux il jeta mon… Il jeta mon cœur avec violence. Dans l’autre, il plaça deux yeux p…
Je pense à vous voir tant d’attrai… Qu’Amour vous a formée exprès Pour faire que sa fête on chôme, Car vous en avez une somme Bien dangereuse à voir de près.
–N’aimes-tu pas ce temps de discrè… Aube faite de grâce et de sérénité… Où, rêvant qu’une bouche appuiera… Tu marches au hasard, distrait quo… Tu parles et tu ris, l’esprit cour…
Perfidie cruelle Comme les dunes des désert qui se… Le cœur de l’homme est instable, p… Pour faire preuve tantôt d’une vas… Cher ami, nous avons tant cheminé…
(Épitaphe de la mère de l’auteur.) Épouse d’un mari doux, simple, off… Par la même douceur je sus plaire… Nous ne sûmes jamais ni railler ni… Passant, ne t’enquiers point si de…
Une de plus Encore Encore un Un au revoir Un à bientôt
Bonjour .. le poète Alain vient… Je suis parti avec deux copains . Sur un camping gay . J ai connu des hommes contents . J ai branlé quelques queues .
A tous les hommes que j’ai aimé, Ne vous faites pas d’illusions Il n’a jamais été question de vous Je n’ai aimé que vos manières, vos… Que pour la simple raison que je n…
Rentrez dans vos cartons, robe, ru… Rentrez, je ne suis plus l’heureus… Que vous avez connue en de plus an… Je ne suis plus coquette, ô mes pa… Laissez-moi ma cornette & ma robe…
Morire. Oh le printemps ! – Je voudrais p… C’est drôle, est-ce pas : Les mou… Font toujours ouvrir leur fenêtre, Jaloux de leur part de printemps !
Dedans le ventre obscur, où jadis… Tout cela qui depuis a rempli ce g… L’air, la terre, et le feu, et l’é… Et tout cela qu’Atlas soutient de… Les semences du Tout étaient enco…
Ont-ils le droit, ceux-là qui s’év… Pris de peur et front bas, comme d… D’éteindre leur raison comme on ét… Et de faire la paix dans leur âme… A regarder sans fin l’obscurité pr…
Lorsque ce grand courrier de la ph… Condamine l’observateur, De l’Afrique au Pérou conduit par… Par la gloire, et par la manie, S’en va griller sous l’équateur,
Comme sur un beau lac où le feuill… Deux cygnes dans l’azur au loin vo… Comme deux fiers chevaux, buvant a… Courent échevelés dans le feu des… Comme en un bas-relief plus blanc…
Ursin, quand j’oy nommer de ces vi… De ces beaux noms connus de l’Ind… Non les grands seulement, mais les… Voire ceux-là qui ont les ampoules… Il me fâche d’ouïr appeler ces vil…
Comme le marinier, que le cruel or… A longtemps agité dessus la haute… Ayant finalement à force de ramer Garanti son vaisseau du danger du… Regarde sur le port, sans plus cra…
Fable II, Livre III. Médor est un vrai chien de race, Des mieux nés et des mieux appris… Il n’a pas d’égal, soit qu’il chas… Lièvre ou lapin, caille ou perdrix…
L’amour ne chante pas ; il ne sour… Ni le matin, quand l’aube argente… Ni quand l’ombre, le soir, s’épanc… Ni quand le rouge été flamboie à s… Et du brouillard qui dort dans l’é…
Les débris culbutés dans le coin Il ne reste plus rien Les murs et le triangle Pourtant L’espoir qui nous soutient
Prodigue de trésors et d’ivresse i… La Jeunesse a toujours fait comme… Un pur et simple vin est trop froi… Elle y jette un joyau, dans sa fou… À peine a-t-elle, hélas ! touché l…
Gordes, j’ai en horreur un vieilla… Qui l’aveugle appétit de la jeunes… Et là froid par les ans de soi-mêm… À vivre délicat en repos otieux. Mais je ne crains rien tant qu’un…
Si bien cherchez dans votre douce… Vertu sans faste et gaîté sans écl… Si désirez cœur tendre et délicat… Vous préférez ma tant douce Sophi… Si redoutez brillante étourderie ;
Quand les malheureux ont l’été Et le soleil pour leur sourire, Il semble qu’un peu de gaité Vienne atténuer leur martyre. Mais l’hiver, quand il fait si fro…
Le son de ta voix est si doux et a… Tel un rythme entraînant qui toujo… Et une mélodie célestement divine Dont la tonalité m’est d’un timbre… Une symphonie de pianos euphorisan…
Je veux d’une plainte suave Exhaler ma peine au soleil Et que mon chant soit pur et grave Comme une campagne au réveil : Une campagne solitaire
(Sur la réduction de Marseille… les ordres du duc de Guise, gouver… 1596. Enfin, après tant d’années, Voici l’heureuse saison,
Rayures d’eau, longues feuilles co… Par mes plaines d’éternité comme i… Et de la pluie et de la pluie– et… D’un gros vent boursouflé qui gonf… Et qui tombe, rayé de pluie en de…
Je te reviens, ô paroisse natale. Patrie intime où mon coeur est res… Avant d’entrer dans la nuit glacia… Je viens frapper à ton seuil encha… Pays d’amour, en vain j’ai fait la…
Bien au delà des jours, des Ans m… Du vertige des Temps dont la fuit… Voici ce que j’ai vu, dans l’immua… Qui me hante, depuis les songes ou… J’errais, seul, sur la Terre. Et…
« J’ai… (Macbeth.) * Vous qui ronflez au coin d’une épo… Ruminant ! savez-vous ce soupir :…
Bien souvent je revois sous mes pa… La nuit, mon vieux Moulins bâti d… Les cours tout embaumés par la fle… Ce vieux pont de granit bâti par m… Nos fontaines, les champs, les boi…
J’avance, la nuit vient ; tout le… La gamme chromatique où le jaune d… Se sont changés en noir depuis que… Et la brise s’exerce aux rafales d… Quel trou miraculeux pour bâtir un…
Sonnet LXXV. Gordes, que Du Bellay aime plus q… Vois comme la nature, ainsi que du… Nous a faits différents de mœurs e… Et ce qui plaît à l’un, à l’autre…
Salaün chantait sous les deux dole… —Las de son stérile et morne veuva… Mon cœur est parti sur la mer sauv… Avec les pluviers et les goélands. « Prends garde ! » disaient les pl…
Jeune fille, la grâce emplit tes d… Ton regard dit : « Matin, » et to… Il semble que ta main porte un lys… Don Juan te voit passer et murmur… Sois belle. Sois bénie, enfant, d…
Pour évoquer les jours défunts Il m’a suffi de quelques roses : J’ai respiré dans leurs parfums Tes lèvres closes. Je sais des jasmins d’occident
Comme hier, vous avez les soupless… Des tigresses et des jaguars, Vos yeux dardent toujours sous leu… L’or acéré de leurs regards. Vos mains ont, comme hier, sous le…
À M. Léon Bailby. Oiseau tranquille au vol inverse o… Qui nidifie en l’air À la limite où notre sol brille dé… Baisse ta deuxième paupière la ter…
Quand je vais triste et seule, et… Je suis quelque nuage errant sur l… Et, comme ces draps noirs qu’on me… Couvrant des boulevards les arbres… Lorsqu’au bourdonnement de ce chao…
On me voit, courant les pieds nus, Rire avec les premiers venus ; D’autres fois en mules de soie Aux palais j’apporte la joie ; Car du même pas empressé
La Pa… Bénite est l’infertile plage Où, comme la mer, tout est nud. Sainte est la chapelle sauvage De Sainte-Anne-de-la-Palud...
Tel que ces fines cassolettes Des bazars de Smyrne et d’Oran, Où court en minces bandelettes Une sourate du Coran : Du sachet vidé sur la flamme
Lasse enfin de courir, vagabonde p… Ne reprendras-tu point ton allure… Ton pas doit-il fouler le pavé des… Et ta main, sans pudeur, toucher t… N’as-tu pas regretté, dans tes lab…
Hélas ! que je me sens confondre Par tes vers et par tes talents ! Pourrais-je encore à quarante ans Les mériter et leur répondre ? Le temps, la triste adversité
Sous le pont de tes yeux, j’imaginais couler les affluents de ton sommeil, bien à l’ombre d’une allée de grands frênes aux cils blonds. Tu respirais avec la douceur d’un vent d’été,...
Sonnet XLVII. Si onques de pitié ton âme fut att… Voyant indignement ton ami tourmen… Et si onques tes yeux ont expérime… Les poignants aiguillons d’une dou…
Mon épouse fait ma gloire : Rose a de si jolis yeux ! Je lui dois, l’on peut m’en croire… Un ami bien précieux. Le jour où j’obtins sa foi,
Quoi donc ! vous voir et vous aime… Est un crime à vos yeux, Clymène. Et rien ne saurait désarmer Cette rigueur plus qu’inhumaine ! Puisque la mort de tout regret
Tu peux bien ne pas revenir Si c’est à présent ton envie ; Mais redoute mon souvenir, Qui, malgré toi, t’aura suivie Dans les songes des nuits d’été
Puisse le Dieu vivant dessécher l… À qui m’a mise là vivante sous la… Et, comme un enfant porte un mante… M’a forcée à porter ces édifices l… Ces vieux murs en haillons, ces ma…
Dans la serre vitrée où de rigides… Filles d’une jeune île et d’un loi… Sous un ciel toujours gris, sommei… Dressent leurs dards aigus et leur… Lui, tremblant, secoué par la fièv…
Philis, qu’est devenu ce temps Où dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d’un mauvais soupé
Humeurs vagabondes Voyez de quel amour le père nous a… Un amour sincère et pourtant démes… Avec une patience infinie, il nous… Par amour il nous appelle ses enfa…
Dans ce cabriolet de place j’exami… L’homme qui me conduit, qui n’est… Hideux, à barbe épaisse, à longs c… Vice et vin et sommeil chargent se… Comment l’homme peut-il ainsi tomb…