#ÉcrivainsFrançais
Entre la maison et le ciel Tout se gonfle Car le vent souffle Les étoiles montent de la cheminée Une à une elles se sont fixées
Autrefois ses mains faisaient des taches roses sur le linge éclatant qu’elle repassait. Mais dans la boutique où le poêle est trop rouge son sang s’est peu à peu évaporé. Elle devient d...
Maintenant c’est le temps présent Plus gris que de coutume Qui mastique la vitre Et étouffe le bruit Les quatre murs paisibles
Rien qui dépasse le niveau de la f… Tous les yeux se tournent vers ce… Il y a derrière le vieux qui fume…
Le teint de lait du panache au mom… Entre les avenues l’étoile et les… Au lieu de gouttes d’eau c’est le… Le monument s’ébroue Le matin se soulève et retombe un…
Dans le cirque Les boulevards réduits à presque r… Des visages blafards Des coins de rue Une manche qui flotte
Sur les mêmes couleurs le jour fil… La flèche d’or pur le traverse Sur l’arbre tendre et le rayon ame… Qui fond dans la forêt épaisse Au matin le ton est plus gris
La cheminée garde le toit Gomme le sommet la montagne Le ciel passe derrière et le nuage… Contre l’œil qui regarde Minuit
Sur la crête du toit il y a une armée immobile ou une rangée de cheminées sans armes. En bas, de rares éclaireurs montent la garde et poursuivent de leur falot l’ombre imprécise. Dans l...
Il est allongé et il dort. C’est un corps mort. Un dernier rayon éclaire son visage calme où brillent des dents sans éclat. Les heures sonnent doucement autour de sa tête ; il ne les en...
C’est une étonnante chimère. La tête, plus haut que cet étage, se place entre les deux fils de fer et se cale et se tient ; rien ne bouge. La tête inconnue parle et je ne comprends aucu...
Le vent revient plus tard du chemi… Les mains pendent au bord du livre Tête nue l’homme traverse l’heure… Sur la pointe où le ciel se fixe L’étoile et son pignon
Que de libres ! Un temple dont les murs épais étaient bâtis en livres. Et là dedans, où j’étais entré on ne saura comment, je ne sais par où, j’étouffais ; les plafonds étaient gris de ...
Au milieu de cet attroupement il y a avec un enfant qui danse un homme qui soulève des poids. Ses bras tatoués de bleu prennent le ciel à témoin de leur force inutile. L’enfant danse, l...
Le soir couchant ferme une porte Nous sommes au bord du chemin Dans l’ombre près du ruisseau où tout se tient Si c’est encore une lumière