#ÉcrivainsFrançais
Une longue aiguille traverse le ro… Un arbre Un doigt La lune borgne Une fenêtre qui nous lorgne
Le temps de passer au tournant se… l’aube à la boutonnière Voir passer la rangée des casques à la rivière L’eau brille entre les remparts le…
Sur le seuil personne Ou ton ombre Un souvenir qui resterait La route passe Et les arbres parlent plus près
Le vent revient plus tard du chemi… Les mains pendent au bord du livre Tête nue l’homme traverse l’heure… Sur la pointe où le ciel se fixe L’étoile et son pignon
Que de libres ! Un temple dont les murs épais étaient bâtis en livres. Et là dedans, où j’étais entré on ne saura comment, je ne sais par où, j’étouffais ; les plafonds étaient gris de ...
Au coin de la rue sous le seul bec… Il fait sombre, plus loin, et la n…
De ses épaules larges, contre l’ombre qui danse sur le mur, il tient la place où les autres têtes passeraient. L’instrument est une guitare dont les notes ne vont pas assez haut. Person...
Dans une singulière détresse d’or j’attends, passé minuit, que vienne l’heure propice à toutes les défenses contre les éléments. Je vais passer devant l’ennemi, redoutable plus que la p...
Une minute à peine Et je suis revenu De tout ce qui passait je n’ai rie… Un point Le ciel grandi
La rue est toute noire et la saison n’a pas laissé de traces. J’aurais voulu sortir et l’on retient ma porte. Pourtant là-haut quelqu’un veille et la lampe est éteinte. Tandis que les b...
L’enseigne de la rue dévoile son m… Le bras tendu près du balcon porte… Les yeux sont agrandis par un dern… Le clocher devient bas Un nuage le casse
Dans la rue glissante il n’y avait d’autre bruit que celui de l’eau coulant dans les fossés bordés. Les glaces ne reflétaient plus aucune image. La nuit rampait au fond s’éclairant aux ...
A la pointe où se balance un mouch… Au fond noir qui finit le monde Devant nos yeux un petit espace Tout ce qu’on ne voit pas Et qui passe
Plus épais, il avait voulu le faire plus épais pour son fils que pour lui, Roi. Et, entre la canne et la corne où se balance son chapeau et la tête vide qui rit de sa position saugrenue...
Enfin le vent plus libre passe La pointe fléchit sur sa trace Une vague s’efface plus loin Sur le champ le plan monte Le ciel s’incline lentement