#ÉcrivainsFrançais
Le champ s’incline à la lumière Au bas du ciel bleu plus serein La route court sous la poussière Mais le soleil n’y est pour rien La voix qui monte est sans éclat
Les mille trous de l’air Au nid A la courbure Sur la pointe du toit qui grince Et ce trésor
Le vent revient plus tard du chemi… Les mains pendent au bord du livre Tête nue l’homme traverse l’heure… Sur la pointe où le ciel se fixe L’étoile et son pignon
Il fait si chaud que l’air vibre et que tout bruit devient assourdissant. Des meutes de chiens féroces aboient. Par les fenêtres ouvertes, les cris des femmes rivalisent avec cette fanf...
L’arbre du soir, Pabat-jour de la lampe et la clef du repos. Tout tremble quand la porte s’ouvre sans éveiller de bruit. Le rayon blanc traverse la fenêtre et inonde la table. Une main ...
Le soleil rôdait encore autour de… Quand on ouvrit la fenêtre Les ivrognes sont toujours là Mais la chanson qui montait à la n… Maintenant quelle voix m’appelle
Il y a des mains qui passent Quelque chose passe dans le vent Trois têtes au moins se balancent Mes yeux partent à fond de train J’arriverais à temps
On peut regarder de travers Tous ceux qui passent sous l’avers… Les voix qui criaient à l’envers Et les animaux en détresse A peine relevés du ciel
Un profil immortel sur le fronton A Bornéo ou au delà Les rivières sont gelées Les animaux courent sur la piste
Il fait plus noir Les yeux se ferment La prairie se dressait plus claire Dans l’air il y avait un mouchoir Et tu faisais des signes
Il n’est pas encore revenu Mais qui dans la nuit est entré La pendule les bras en croix S’est arrêtée
Comment vivre ailleurs que près de… Le vieillard a jeté une à une ses… A quoi bon continuer à mordre ces… Le vieillard Les dents
Il a chassé la lune, il a laissé l… Derrière les trembles un étrange p… Rien ne se prend, mais il emplit s… Mais un autre attendait plus loin…
Il est allongé et il dort. C’est un corps mort. Un dernier rayon éclaire son visage calme où brillent des dents sans éclat. Les heures sonnent doucement autour de sa tête ; il ne les en...
Il marchait sur un pied sans savoir où il poserait l’autre. Au tournant de la rue le vent balayait la poussière et sa bouche avide engouffrait tout l’espace. Il se mit à courir espérant...