"Poèmes saturniens (1866)"
#ÉcrivainsFrançais
Seul bijou de ma pauvreté. Ton mince argent, ta perle fausse (En tout quatre francs), ont tenté Quelqu’un dont l’esprit ne se haus… Parmi ces paysans cafards
Ni pardon ni répit, dit le monde, Plus de place au sénat du loisir ! On rend grâce et justice au désir Qui te prend d’une paix si profond… Et l’on eût fait trêve avec plaisi…
Les violons mêlaient leur rire au… Et le bal tournoyait quand je la v… Avec ses cheveux blonds jouant sur… De son oreille où mon Désir comme… S’élançait et voulait lui parler s…
Si tu le veux bien, divine Ignora… Je ferai celui qui ne sait plus ri… Que te caresser d’une main errante… En le geste expert du pire vaurien… Si tu le veux bien, divine Ignora…
Donc, ce sera par un clair jour d’… Le grand soleil, complice de ma jo… Fera, parmi le satin et la soie, Plus belle encor votre chère beaut… Le ciel tout bleu, comme une haute…
Toutes deux regardaient s’enfuir l… L’une pâle aux cheveux de jais, et… Et rose, et leurs peignoirs légers… Vaguement serpentaient, nuages, au… Et toutes deux, avec des langueurs…
Allons, mon pauvre cœur, allons, m… Redresse et peins à neuf tous tes… Brûle un encens ranci sur tes aute… Sème de fleurs les bords béants du… Allons, mon pauvre cœur, allons, m…
L’une avait quinze ans, l’autre en… Toutes deux dormaient dans la même… C’était par un soir très lourd de… Frêles, des yeux bleus, des rougeu… Chacune a quitté, pour se mettre à…
Voici des fruits, des fleurs, des… Et puis voici mon coeur qui ne bat… Ne le déchirez pas avec vos deux m… Et qu’à vos yeux si beaux l’humble… J’arrive tout couvert encore de ro…
La lune plaquait ses teintes de zi… Par angles obtus. Des bouts de fumée en forme de cin… Sortaient drus et noirs des hauts… Le ciel était gris. La bise pleur…
Voulant te fuir (fuir ses amours ! Mais un poète est bête), J’ai pris, l’un de ces derniers jo… La poudre d’escampette. Qui fut penaud, qui fut nigaud
Car tu vis en toutes les femmes Et toutes les femmes c’est toi. Et tout l’amour qui soit, c’est mo… Brûlant pour toi de mille flammes. Ton sourire tendre ou moqueur,
La fuite est verdâtre et rose Des collines et des rampes, Dans un demi-jour de lampes Qui vient brouiller toute chose. L’or sur les humbles abîmes,
Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie
L’homme pauvre du cœur est-il si r… Non. Et je suis cet homme et vous… Et tous les hommes sont cet homme… Ou le seront quand l’heure opportu… Conçus dans l’agonie épuisée et pl…