" Poèmes saturniens (1866)"
#ÉcrivainsFrançais
« Esprit-Saint, descendez en » ce… Qui raillent l’antique cantique Où les simples mettent leurs vœux Sur la plus naïve musique. Versez les sept dons de la foi,
Voulant te fuir (fuir ses amours ! Mais un poète est bête), J’ai pris, l’un de ces derniers jo… La poudre d’escampette. Qui fut penaud, qui fut nigaud
Ce livre ira vers toi comme celui… S’en alla vers la Ville. Il fut chassé de Rome ; un coup b… Loin de mon fils m’exile. Te reverrai-je ? Et quel ? Mais q…
C’est plutôt le sabbat du second… Un rhythmique sabbat, rhythmique,… Rhythmique.—Imaginez un jardin de… Correct, ridicule et charmant. Des ronds-points ; au milieu, des…
Le bonheur de saigner sur le cœur… Le besoin de pleurer bien longtemp… Le désir de parler à lui, bas à de… Le rêve de rester ensemble sans de… Le malheur d’avoir tant de belles…
Dieu vit au sein d’un cœur caché, Non d’un esprit épars, en milliers… En millions de mots hardis comme d… A tous les vents du ciel ou plutôt… Et d’un scandale tel, précisément…
L’ennemi se déguise en l’Ennui Et me dit : « A quoi bon, pauvre… Moi je passe et me moque de lui. L’ennemi se déguise en la Chair Et me dit : « Bah, bah, vive une…
Nous fûmes dupes, vous et moi, De manigances mutuelles, Madame, à cause de l’émoi Dont l’Été férut nos cervelles. Le Printemps avait bien un peu
La vie est bien sévère A cet homme trop gai : Plus le vin dans le verre Pour le sang fatigué, Plus l’huile dans la lampe
J’avais peiné comme Sisyphe Et comme Hercule travaillé Contre la chair qui se rebiffe. J’avais lutté, j’avais baillé Des coups à trancher des montagnes…
L’agneau cherche l’amère bruyère, C’est le sel et non le sucre qu’il… Son pas fait le bruit d’une averse… Quand il veut un but, rien ne l’ar… Brusque, il fonce avec de grands c…
La fuite est verdâtre et rose Des collines et des rampes, Dans un demi-jour de lampes Qui vient brouiller toute chose. L’or sur les humbles abîmes,
Les longs rideaux de blanche mouss… Que la lueur pâle de la veilleuse Fait fluer comme une vague opaline Dans l’ombre mollement mystérieuse… Les grands rideaux du grand lit d’…
Scaramouche et Pulcinella, Qu’un mauvais dessein rassembla, Gesticulent, noirs sur la lune. Cependant l’excellent docteur Bolonais cueille avec lenteur
La lune est rouge au brumeux horiz… Dans un brouillard qui danse, la p… S’endort fumeuse, et la grenouille… Par les joncs verts où circule un… Les fleurs des eaux referment leur…