Les contrerimes (1921)
#ÉcrivainsFrançais
Contrerime XXI. —" Maman !... Je voudrais qu’on e… Fit-elle à pleine voix. —" C’est que c’est la première foi… Madame, et la meilleure. “
Quelquefois, après des ébats polis… J’agitai si bien, sur la couche en… Le crincrin de la blague et le sis… Que les bras t’en tombaient du lit… Après ça, tu marchais, tu marchais…
Contrerime XXVII. Cet huissier, qui jetait, l’été, Toute autre odeur que l’ambre, Avait le nom d’un pot de chambre Et la fétidité.
Vous me reprochez, entre tant, D’être chipé pour la boniche. Mais vous donner mon cœur, autant Porter des cerises à Guiche. Ne prenez pas cet air pointu
Contrerime LXX. La vie est plus vaine une image Que l’ombre sur le mur. Pourtant l’hiéroglyphe obscur Qu’y trace ton passage
Contrerime XXXIV. Ce fut par un soir de l’automne A sa dernière fleur Que l’on nous prit pour Mgr L’Evêque de Bayonne,
Le temps irrévocable a fui. L’heu… Mais toi, quand tu reviens, et tra… Tes bras sont plus frais que le jo… Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t’em…
Contrerime LVI. Au détour de la rue étroite S’ouvre l’ombre et la cour Où Diane en plâtre, et qui court N’a que la jambe droite.
Contrerime XLIV. Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeri… L’opium ou le thé,
Contrerime XVI. Trottoir de l’Élysé'-Palace Dans la nuit en velours Où nos coeurs nous semblaient si l… Et notre chair si lasse ;
Contrerime XVII. D’un noir éclair mêlés, il semble Que l’on n’est plus qu’un seul. Soudain, dans le même linceul, On se voit deux ensemble
Contrerime LII. C’était, dans les vapeurs du nard, Un cri, des jeux infâmes, Et ces yeux fatals qu’ont les femm… Du cruel Fragonard.
Contrerime L. J’ai vu le Diable, l’autre nuit ; Et, dessous sa pelure, Il n’est pas aisé de conclure S’il faut dire : Elle, ou : Lui.
Contrerime XX. Est-ce moi qui pleurais ainsi —Ou des veaux qu’on empoigne - D’écouter ton pas qui s’éloigne, Beauté, mon cher souci ?
Contrerime LXIV. Toi, pour qui les dieux du mystère Sont restés étrangers, J’ai vu ta mâne aux pieds légers, Descendre sous la terre,