Les névroses (1883)
#ÉcrivainsFrançais
À Albert Wolff. De la tourterelle au crapaud, De la chevelure au drapeau, À fleur d’eau comme à fleur de pea… Les frissons courent :
Ballonné de partout, englouti par… Se façonnant en plis, fanons et bo… Il portait gai, pesant ses trois c… Le vineux monument de sa personne… Court, nez plat, petit œil encor r…
Il n’a que sa chemise écrue et sa… Pour tout costume. Il porte un bo… Tel il rôde, faisant mouliner son… Promenant l’ébahi de son regard qu… Barbu, gras et rougeaud, il montre…
Quand on arrive au Val des Ronces On l’inspecte, le cœur serré, Ce gouffre épineux, bigarré De rocs blancs qu’un torrent noir… Partout, sous ce tas qui s’engonce…
De la sorte—parlant par la voix du… La cendre de l’âtre interpelle La chambrière antique à l’air dur… Qui vient la prendre avec sa pelle… « Épargne-moi donc, bonne vieille…
À Gustave Gœtschy. Pourquoi donc rougit la pucelle En face de l’adolescent ? Pourquoi ce rire languissant Et cette allure qui chancelle ?
Sonnet. Déjà cette prairie en commençant l… Étendait son tapis d’herbe courte… Elle languit encor, de plus en plu… D’un gris toujours plus pâle et mo…
Dans ce pays lugubre et si loin de… Un cimetière d’autrefois, Bien souvent m’attirait avec sa gr… Dont la tête et les bras se termin… Or, fin d’automne, un soir que tou…
Ne sortant pas de faire jeûne, Une fois, le père Lucas, Sincère, et du fond de son âme, Disait à ses quatre grands gars, Tous, de l’aîné jusqu’au plus jeun…
Sonnet. Brûlé par l’énorme lumière Irradiant du ciel caillé, —Stupéfait, recroquevillé, Hâlé, sali par la poussière,
Voici l’heure décolorée : La créole a quitté l’ombrelle Et bâille dans son hamac frêle Au bruit de la vague éplorée. Les chatoiements du clair de lune
Sonnet. Le vieux, contre la fenêtre, Fauve, en train de ruminer, Soudain s’entend condamner Au profit de ses trois maîtres.
Sonnet. Autrefois, un pauvre arbre, au coi… M’avait toujours frappé les yeux Par son dénudé soucieux Et par l’air écrasé de sa sommeill…
Le vieux qui, vert encore, approch… Me dit : « Malgré l’soin d’mes en… Et les bontés d’mon voisinage, J’suis seul, ayant perdu tous ceux… Vous ? vot’ génération ? Ça s’bala…
En gardant ses douze cochons Ainsi que leur mère qui grogne, Et du groin laboure, cogne, Derrière ses fils folichons, La sœurette, bonne d’enfant,