Pauvres fleurs (1839)
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Toi qui m’as tout repris jusqu’au… Tu m’as laissé pourtant l’aliment… L’amour ! Et ma mémoire où se nou… Je lui dois le passé ; c’est presq… C’est là que tu m’entends, c’est l…
Que n’as-tu comme moi pris naissan… Que n’as-tu pour tout bien un mode… Olivier ! les trésors d’un brillan… Valent-ils le bonheur que t’offrit… Tu vas donc sans regret quitter ce…
Dans la paix triste et profonde Où me plongeait ce séjour, J’ignorais qu’au bruit du monde On peut oublier l’amour : Quelle est donc cette voix importu…
Je ne sais plus d’où naissait ma c… Il a parlé... ses torts sont dispa… Ses yeux priaient, sa bouche voula… Où fuyais-tu, ma timide colère ? Je ne sais plus.
Tout ce qu’ont dit les hirondelles Sur ce colossal bâtiment, C’est que c’était à cause d’elles Qu’on élevait un monument. Leur nid s’y pose si tranquille,
Qu’a-t-on fait du bocage où rêva m… Oh ! je le vois toujours ! j’y vou… Au milieu des parfums j’y dormais… Et le soleil sur lui versait des r… Peut-être qu’à cette heure il colo…
Il le faut, je renonce à toi ; On le veut, je brise ta chaîne. Je te rends tes serments, ta foi : Sois heureux, quitte-moi sans pein… Séparons-nous... attends, hélas !
Vous surtout que je plains si vous… Vous surtout qui souffrez, je vous… C’est à vous qu’elles vont, mes le… Et de mes pleurs chantés les amère… Prisonnière en ce livre une âme es…
Lasse de douleur, D’espoir obsédée, D’une fraîche idée, D’un amour en fleur, On dirait qu’une âme,
Ma sœur, il ne faut me blâmer Si ma tristesse est sans colère : Je ne peux me sauver d’aimer, Et celui qui m’aima ne doit plus m… Laissez d’un retour imprévu,
Il ne faut plus courir à travers l… Enfant, ni sans congé vous hasarde… Vous êtes très petit, et vous avez… Que l’on vous aide encore à dire v… Que feriez-vous aux champs, si vou…
Non, tu n’auras pas mon bouquet Traite-moi de capricieuse, De volage, d’ambitieuse, D’esprit léger, vain ou coquet ; Non, tu n’auras pas mon bouquet.
T’ai-je vu chez mon père, Dans l’âge où tout est beau, Comme je dois, j’espère, Te voir près du tombeau ? Sur les bords de ma vie
Ma demeure est haute, Donnant sur les cieux ; La lune en est l’hôte, Pâle et sérieux : En bas que l’on sonne,
Ah ! c… De pouvoir vivre ainsi loin de l’o… André Chénier. Malheur à moi ! je ne sais plus lu… Je ne suis plus le charme de ses y…