Ah ! que le monde est difficile ! Hélas ! il n’est pas fait pour moi… Ma sœur, en ton obscur asile, J’étais plus heureuse avec toi. On m’appelle ici l’étrangère ;

À Mlle Emilie Bascans. Si j’étais assez grande, Je voudrais voir L’effet de ma guirlande Dans le miroir.

Qu’a-t-on fait du bocage où rêva m… Oh ! je le vois toujours ! j’y vou… Au milieu des parfums j’y dormais… Et le soleil sur lui versait des r… Peut-être qu’à cette heure il colo…

Je reviens à vos pieds, Marie, Me sauver du malheur d’aimer : L’oraison qui m’avait guérie Ne vaut plus rien pour me calmer. J’avais oublié de la dire

Quand je touche rêveuse à ces feui… D’où montent les parfums des divin… Prise par tout mon corps d’un long… Je m’incline, et j’écoute avec sai… Ô fièvre poétique ! ô sainte malad…

Oh ! de l’air ! des parfums ! des… Il semble que les fleurs alimenten… Mais elles vont mourir.... Ah ! j… Mourir jeune, au soleil, Dieu ! q… Pour éteindre une fleur il faut mo…

Attends, nous allons dire adieu : Ce mot seul désarmera Dieu. Les voilà ces feuilles brûlantes Qu’échangèrent nos mains tremblant… Où l’amour répandit par flots

Ô délire d’une heure auprès de lui… Reste dans ma pensée ! Par toi tout le bonheur que m’offr… Est dans mon souvenir. Je ne m’expose plus à le voir, à l…

Je suis la prière qui passe Sur la terre où rien n’est à moi ; Je suis le ramier dans l’espace, Amour, où je cherche après toi. Effleurant la route féconde,

Oh ! que la nuit est lente ! De sa lueur tremblante, Elle attriste l’amour. J’entends gronder l’orage ; Il trouble mon courage.

Tristesse amère Ne peut crier : Pourtant, ma mère, Je veux prier. Là-haut peut-être

Un moment suffira pour payer une a… Le regret plus longtemps ne peut n… Quoi ! L’amour n’a-t-il pas une h… Pour celle dont, peut-être, il ava… Une heure, une heure, amour ! Une…

Savez-vous pourquoi, madame, Je refusais de vous voir ? J’aime ! Et je sens qu’une femme Des femmes craint le pouvoir. Le vôtre est tout dans vos charmes…

Ils vont sans trêve ; ils vont sou… Les Fugitifs, chassés des anciens… Et toute la tribu, depuis des jour… Dans leur sillon fatal traîne ses… Ils vont, les derniers-nés des rac…

Ô champs paternels hérissés de cha… Où glissent le soir des flots de j… Ô frais pâturage où de limpides ea… Font bondir la chèvre et chanter l… Ô terre natale ! à votre nom que j…