Romances (1830)
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Mon saint amour ! Mon cher devoir… Si Dieu m’accordait de te voir, Ton logis fût-il pauvre et noir, Trop tendre pour être peureuse, Emportant ma chaîne amoureuse,
De vous gronder je n’ai plus le co… Enfants ! ma voix s’enferme trop s… Vous grandissez, impatients d’orag… Votre aile s’ouvre, émue au moindr… Affermissez votre raison qui chant…
Ma demeure est haute, Donnant sur les cieux ; La lune en est l’hôte, Pâle et sérieux : En bas que l’on sonne,
Allez en paix, mon cher tourment, Vous m’avez assez alarmée, Assez émue, assez charmée... Allez au loin, mon cher tourment, Hélas ! mon invisible aimant !
Tu t’en vas ? Reste encore : Je te perds pour longtemps ! Et tu vois que l’aurore Luit depuis peu d’instants. Tantôt sur le rivage
Mon seul amour ! embrasse-moi. Si la mort me veut avant toi, Je bénis Dieu ; tu m’as aimée ! Ce doux hymen eut peu d’instants : Tu vois ; les fleurs n’ont qu’un p…
De Thalie, Plus jolie, Quand Mars enchante les jeux, Cette Muse Qui s’amuse
Le soleil de la nuit éclaire la mo… Sur le sable désert faut-il encore… Doucement dans mes bras laisse-moi… Bon maître, éveille-toi ! marchons… Tes yeux sont clos depuis trois jo…
Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques fleurs… Âme orageuse mais calmée Dans ce rêve pur et sans pleurs, Sur les biens que le ciel te donne…
Des roses de Lormont la rose la p… Georgina, près des flots nous sour… L’orage, dans la nuit, la toucha d… Et l’Aurore passa triste, sans la… Pure comme une fleur, de sa fragil…
Olivier, je t’attends ! déjà l’heu… Je viens de tressaillir comme au b… Le soleil qui s’éteint va clore la… Ici j’attends l’amour, et l’amour… Le berger lentement regagne sa dem…
Dans la paix triste et profonde Où me plongeait ce séjour, J’ignorais qu’au bruit du monde On peut oublier l’amour : Quelle est donc cette voix importu…
Je suis la prière qui passe Sur la terre où rien n’est à moi ; Je suis le ramier dans l’espace, Amour, où je cherche après toi. Effleurant la route féconde,
Ah, la danse ! La danse Qui fait battre le coeur, C’est la vie en cadence Enlacée au bonheur. Accourez, le temps vole,
Puisque tu vas, Angélique, Au calvaire des Roseaux, Rapporte-moi, pour relique, Une froide fleur des eaux. On ne dort pas sous la haire ;