Romances (1830)
#FemmesÉcrivains #LesPoètesMaudits #XIXeSiècle #ÉcrivainsFrançais
Si l’enfant sommeille, Il verra l’abeille, Quand elle aura fait son miel, Danser entre terre et ciel. Si l’enfant repose,
Prière aux innocents. Beaux innocents, morts à minuit, Réveillés quand la lune luit ! Descendez sur mon front qui pleure Et sauvez-moi d’entendre l’heure.
« Je vous défends, châtelaine, De courir seule au grand bois. » M’y voici, tout hors d’haleine, Et pour la seconde fois. J’aurais manqué de courage
Heureuses pastourelles, Qui cherchez, sous l’ormeau, Des lits de fleurs nouvelles Et la fraîcheur de l’eau, Par vos danses légères,
Tristesse amère Ne peut crier : Pourtant, ma mère, Je veux prier. Là-haut peut-être
Je n’ai vu qu’un regard de cette b… À travers le volet qui touche à vo… Ma soeur, et sur la vitre où passa… Ce fut l’adieu d’un ange obtenu pa… Et dans la rue encore on dirait, q…
Image de la mort, effroi du tendre… Sommeil, emporte au loin ce songe… La mort est dans l’adieu d’un ami… Ah ! ne m’avertis pas que l’on se… Dans ton vol escorté de fantômes l…
Il avait dit un jour : « Que ne p… ( Elle, alors, c’était moi ! ) que… Ce bonheur entrevu qu’elle veut me… Son cœur paraît si tendre ; oh ! s… Puis, fixant ses regards sur mon f…
Embellissez ma triste solitude, Portrait chéri, gage d’un pur amou… Charmez encor ma sombre inquiétude… Trompez mon cœur jusques à son ret… Si quelquefois, de mes lèvres trem…
Je voudrais aimer autrement, Hélas ! Je voudrais être heureuse… Pour moi l’amour est un tourment, La tendresse m’est douloureuse. Ah ! Que je voudrais être heureus…
Oui, vous avez un ange ; un jeune… Il pleure, car il aime... et vous… Il s’en plaint doucement dans le c… Quand elle sonne triste à ralentir… Voyez comme il vous donne et couve…
Tu t’en vas ? Reste encore : Je te perds pour longtemps ! Et tu vois que l’aurore Luit depuis peu d’instants. Tantôt sur le rivage
Rive enchantée, Berceau de mes amours ; Onde argentée, Image des beaux jours ; Que ton cours est limpide !
Adieu pour toujours, Mes amours ; Ne pleure pas, Tes pleurs ont trop d’appas ! Presse encor ma main ;
Dans la paix triste et profonde Où me plongeait ce séjour, J’ignorais qu’au bruit du monde On peut oublier l’amour : Quelle est donc cette voix importu…