Poeticous Logo
fr
English Español Français Italiano
Louis Aragon

Louis Aragon

Pièce à grand spectacle

L’AMI sans cœur ou le théâtre
Adieu
           Celui qui est trop gai
c’est-à-dire trop rouge
pour vivre loin du feu des rampes
De la salle
           ficelles pendantes
Des coulisses
           on ne voit qu’un nuage doré
                               machine-volante
Le Régisseur croyait à l’amour d’André
Les                trois                coups
             L’oiseau    s’envole
On avait oublié de planter le décor
Tintamarre
               Le pantin verse des larmes de bois
               Pour Prendre Congé

Feu de joie (1920)

#ÉcrivainsFrançais

Vous avez aimé cette lecture ? Offrez-nous un café !.
Votre aide nous permet d'exister.
Autres oeuvres par Louis Aragon...
Bierstube Magie allemande

Bierstube Magie allemande Et douces comme un lait d’amandes Mina Linda lèvres gourmandes Qui tant souhaitent d’être crues A fredonner tout bas s’obstinent
 2
Pur jeudi

Rues, campagnes, où courais-je ? Les glaces me chassaient aux tournants vers d’autres mares. Les boulevards verts ! Jadis, j’admirais sans baisser les paupières, mais le soleil n’est pl...
Secousse

BROUF Fuite à jamais de l’amertume Les prés magnifiques volants peint… Tournent Tournent champs qui chancellent
L’Etrangère

Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
Éclairage à perte de vue

Je tiens ce nuage or et mauve au b… L’ombrelle ou l’oiselle ou la fleu… La chevelure Descend des cendres du soleil se d… Entre mes doigts
Madame Tussaud

Cris muets Taffetas noirs Redingo… Tous les mannequins ont le même re… Mais ce lord a dansé dans un bouge… Il a des dents d’or et des favoris Sales
J’arrive où je suis étranger

Rien n’est précaire comme vivre Rien comme être n’est passager C’est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger J’arrive où je suis étranger
 1
La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Tous deux adoraient la belle (*) Prisonnière des soldats Lequel montait à l’échelle
Les larmes se ressemblent

Dans le ciel gris des anges de faï… Dans le ciel gris des sanglots éto… Il me souvient de ces jours de Ma… Dans le Rhin noir pleuraient des… On trouvait parfois au fond des ru…
 1
Les oiseaux déguisés

Tous ceux qui parlent des merveill… Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l’eau
Elsa au miroir

C’était au beau milieu de notre tr… Et pendant un long jour assise à s… Elle peignait ses cheveux d’or Je… Ses patientes mains calmer un ince… C’était au beau milieu de notre tr…
Soifs de l’ouest

Dans ce bar dont la porte Sans cesse bat au vent Une affiche écarlate Vante un autre savon Dansez dansez ma chère
Les mains d’Elsa

Donne-moi tes mains pour l’inquiét… Donne-moi tes mains dont j’ai tant… Dont j’ai tant rêvé dans ma solitu… Donne-moi tes mains que je sois sa… Lorsque je les prends à mon propre…
 1
Personne pâle

Malheureux comme les pierres triste au possible l’homme maigre le pupitre à musique aurait voulu… Quel froid Le vent me perce à l’e…
C

J’ai traversé les ponts de Cé C’est là que tout a commencé Une chanson des temps passés Parle d’un chevalier blessé D’une rose sur la chaussée



Haut