Les Poèmes de Provence (1874)
#ÉcrivainsFrançais
—« Je suis la petite Cigale Qu’un rayon de soleil régale Et qui meurt quand elle a chanté Tout l’été. « Tout l’été j’ai redit ma chanson…
Puisque la vérité sublime Vous embrase d’un saint désir Et vous pousse à combler l’abîme Que notre siècle doit franchir ; Puisque le beau nom de justice
Je ne sais pas pourquoi je me croi… J’ai l’esprit travaillé d’un mysté… Je me vois au milieu des arbres, e… Dans les bourgeons courir le friss… J’ai le cœur et les yeux tout gonf…
J’ai, toute cette nuit, ferme et t… Écrit, rêvé,... c’est bien, et je… Je suis content de moi ! La nuit… C’est l’aurore ; mes yeux voient m… Puissé-je ainsi, penché sur l’exis…
Paris en Juin. L’été débute par l… Et, rouvrant ma croisée à l’aube,… De voir le ciel toujours brouillé… Sous mes yeux assoupis rien de ble… C’est la rue et la fange, au mois…
La forge retentit de longs fracas… Tout hurle, tout gémit, et, dans l… Sous le soufflet robuste un noir b… Est le naissant foyer du splendide… La machine à vapeur, rauque, siffl…
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
La frégate retourne au port, voile… Et, pour mieux voir la côte aux fa… Je monte dans la hune où me suit u… La vergue tremble ; il court sur c… « J’y suis habitué, dit-il, mais p…
Si vous croyez que j’ai l’âme asse… Pour porter vos dédains sans me le… Si vous croyez en moi tuer toute p… Et sous la haine froide engloutir… Détrompez-vous ! Sans fin je m’él…
Au versant d’un coteau, par-dessus… Tout le champ apparaît, et l’on ne… Tant les cyprès (dont bien des bas… Sont charmants, tant la joie éclat… Que ce soit là le sol où les morts…
En juin, on voit sortir de terre,… Une larve bizarre et qu’étonne l’a… Ayant l’aspect d’un ver et des rud… Telles sont tout d’abord les cigal… Mais bientôt, s’enfantant soi-même…
A midi, la grand’route, éclatante,… Sous l’éclat des rayons que sa bla… Et, miroir aveuglant, force à clor… Tous les jours, sous le feu qui ru… Même à midi, l’on voit cheminer su…
Ô précurseur naïf et doux de l’Éva… Poète aimant, vieux maître immorte… J’étais encore enfant quand sous l… J’ai respiré la brume et les broui… L’école m’enfermait, triste comme…
Oh ! l’heure douce et calme, en ét… Le soleil à demi caché par la coll… Immobiles tantôt, les arbres langu… A présent sont émus par des souffl… Au bourdonnement lourd de l’heure…
Le temps heureux n’est plus où ray… Où Périclès vivait, étoile du ple… Où les peuples, ardents de force e… Voyant un Dieu partout, sentaient… Le temps, le temps est mort des co…