Sur la route en linceul changée Par deux longs mois de vent du nor… La petite passe, chargée De son lourd fagot de bois mort. Comme l’horizon s’illumine

Fléau rapide et qui dévore, La bataille a passé par là, Et la vieille maison brûla ; Regardez, cela fume encore. Quelques images d’Épinal,

Après ces cinq longs mois que j’ai… J’interroge mon cœur ; il est rest… En Mai, dans la jeunesse exquise… J’ai souffert en songeant à ses be… Quand la nature, en Juin, de rose…

D’être ou de n’être pas je n’ai po… Mais, dans ce siècle vide, ennuyeu… Je suis comme un enfant volé par d… Qui chassa les oiseaux avec des sa… Et devint saltimbanque et joueur d…

Un liseron, madame, aimait une fau… –Vous pardonnerez bien cette idée… Qu’une plante puisse être éprise d… Un liseron des bois, éclos près d’… Au fond du parc, au bout du vieux…

Las des pédants de Salamanque Et de l’école aux noirs gradins, Je vais me faire saltimbanque Et vivre avec les baladins. Que je dorme entre quatre toiles,

Le cheval qu’a jadis réformé la re… Est là, près du trottoir du long f… Pour qu’on l’attelle en flèche au… Il a cet air navré des animaux fou… Sous son sale harnais qui traîne p…

L’Éden resplendissait dans sa beau… Ève, les yeux fermés encore à la l… Venait d’être créée, et reposait,… L’herbe en fleur, avec l’homme aup… Et, pour le mal futur qu’en enfer…

J’ai quitté la mère patrie Pour voir, par un minuit bien clai… Le ciel refléter dans la mer Sa merveilleuse orfèvrerie. Hélas ! aux côtes d’Algérie,

Paris, certes, est une merveille ; Mais, s’il pouvait avoir Vos yeux de diamant noir, Il serait un petit Marseille.

En mai, par une pure et chaude apr… Je cheminais au bord d doux fleuve… Où se réfléchissait la fuite d’un… Je suivais lentement le chemin de… Tout en fleurs, qui descend en pen…

C’est l’aurore et c’est l’avril, Lui dit-il, Viens, la rosée étincelle. –Le vallon est embaumé : Viens, c’est mai

Le silence imposant et la nuit sol… Planent sur le rempart où, debout… Le mousqueton au bras, veille une… Auprès d’un gros canon tourné vers… Le fort est un de ceux qui virent…

Centenaires, la chaîne à la patte,… Somptueux, ils sont là, du matin j… Et piétinent, d’un air important,… En rabâchant tout bas leurs étrang… Ce ne sont pas ceux-là qui pourrai…

Triste exilé, qu’il te souvienne Combien l’avenir était beau, Quand sa main tremblait dans la ti… Comme un oiseau, Et combien ton âme était pleine