Poésies érotiques (1778)
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Je vais la voir, la presser dans m… Mon cœur ému palpite avec vitesse… Des voluptés je sens déjà l’ivress… Et le désir précipite mes pas. Sachons pourtant, près de celle qu…
Ah ! si jamais on aima sur la terr… Si d’un mortel on vit les dieux ja… C’est dans le temps où, crédule et… J’étais heureux, et l’étais avec v… Ce doux lien n’avait point de modè…
Trône de fleurs, lit de verdure, Gazon planté par les amours, Recevez l’onde fraîche et pure Que ma main vous doit tous les jou… Couronnez-vous d’herbes nouvelles…
Tableau X. Cependant Valsin infidèle Ne cessa point d’être constant ; Justine, aussi douce que belle, Pardonna l’erreur d’un instant.
Au sein d’un asile champêtre Où Damis trouvait le repos, Le plus paisible des ruisseaux, Parmi les fleurs qu’il faisait naî… Roulait nonchalamment ses flots.
Élégie IV. Dieu des amours, le plus puissant… Le seul du moins qu’adora ma jeune… Il m’en souvient, dans ce moment h… Où je fléchis mon ingrate maîtress…
Tableau VII. D’un air languissant et rêveur Justine a repris son ouvrage : Elle brode : mais le bonheur Laissa sur son joli visage
T’en souviens-tu, mon aimable maît… De cette nuit où nos brûlants dési… Et de nos goûts la libertine adres… À chaque instant variaient nos pla… De ces plaisirs le docile théâtre
Élégie I. Du plus malheureux des amants Elle avait essuyé les larmes, Sur la foi des nouveaux serments Ma tendresse était sans alarmes ;
Élégie VII. Il faut tout perdre, il faut vous… Je vous les rends ces lettres indi… De votre cœur éloquents interprète… Et que le mien eût voulu retenir ;
Quand je vous dis, Dieu vous béni… Je n’entends pas le créateur, Dont la main féconde et propice Vous donna tout pour mon bonheur ; Encor moins le dieu d’hyménée,
C’en est fait, j’ai brisé mes chaî… Amis, je reviens dans vos bras. Les belles ne vous valent pas ; Leurs faveurs coûtent trop de pein… Jouet de leur volage humeur,
Croyez-moi, l’autre monde est un m… Où s’égare notre pensée. D’y voyager sans fruit la mienne s… Pour toujours j’en suis revenu. J’ai vu dans le pays des fables
Tableau II. Quand on aime bien, l’on oublie Ces frivoles ménagements Que la raison ou la folie Oppose au bonheur des amants.
Oui, pour jamais Chassons l’image De la volage Que j’adorais. À l’infidèle