Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
Le grand Lion est mort. Il reste… Les fouines, les chiens, les rats… Ces bêtes ne sont pas absolument i… Elles savent manger nos plus sales… Et peuvent nettoyer nos plus puant…
Il faut écouter, amis, La parole des ancêtres. —Ne soyons jamais soumis ! Mais, d’où viennent tous les êtres… Donc pour cela, puis-je oser,
Je n’ai pas d’ami, Ma maîtresse est morte. Ce n’est qu’à demi Que je le supporte. Peut-on vivre seul ?
Au comte de Chousy. Dans tes cheveux, flot brun qui su… Sur tes seins frissonnants, ombrés… L’odeur des varechs morts dans les… Je veux laisser tomber par gouttes…
J’ai longtemps écouté tes doux chu… Muse ou démon des jours actuels.… Venez Nymphes, avec vos longues c… Chantez, rossignols morts jadis da… Parfums d’avant, parfums des là-ba…
x<… Tiède et blanc était le sein. Toute blanche était la chatte. Le sein soulevait la chatte. La chatte griffait le sein.
xx… Elle avait de beaux cheveux, blond… Comme une moisson d’août, si longs Qu’ils lui tombaient jusqu’aux tal… Elle avait une voix étrange,
À May. Une salle avec du feu, des bougies… Des soupers toujours servis, des g… Des fleurets, des fleurs, tous les… Où l’on causerait pourtant sans or…
À Guy. Il était un grand mur blanc ? nu,… Contre le mur une échelle ? haute,… Et, par terre, un hareng saur ? se… Il vient, tenant dans ses mains ?…
Puisque ma bouche a rencontré Sa bouche, il faut me taire. Trêv… Aux mots creux. Je ne montrerai Rien qui puisse trahir mon rêve. *
À Catulle Mendès. Sur ce couvercle de tombeau Elle dort. L’obscur artiste Qui l’a sculptée a vu le beau Sans rien de triste.
L’océan d’argent couvre tout Avec sa marée incrustante. Nous avons rêvé jusqu’au bout Le legs d’un oncle ou d’une tante. Rien ne vient. Notre cerveau bout
À Madame S. de F. À travers la forêt des spontanéité… Écartant les taillis, courant par… Et cherchant dans l’émoi des soifs… L’oubli des paradis pour un instan…
Inscriptions cunéiformes, Vous conteniez la vérité ; On se promenait sous des ormes, En riant aux parfums d’été ; Sardanapale avait d’énormes
Il est des diamants aux si rares l… Que, pris par les voleurs ou perdu… Ils retournent toujours aux rois l… Ainsi j’ai retrouvé ma chère dispa… Mais quelquefois, brisée, à des ma…