Le vallon (1913)
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Les mélancoliques crapauds Avec leurs violons sous l’eau Font une musique à la lune. Ô crapauds, vos violons verts Faits d’eau morte et de cristal cl…
Enfant, pâle embryon, toi qui dors… Comme un petit dieu mort dans un c… Tu goûtes maintenant l’existence l… Du poisson qui somnole au-dessous… Tu vis comme la plante, et ton inc…
Dans cette tasse claire où luit un… J’ai versé du lait blanc pour ta l… Comme un enfant dolent le long du… Un rayon de soleil s’étant couché… Vois, la mouche gourmande est plus…
Quand je me suis levée avec le pet… Au coin de la vitre bleutée La lune toute ronde et d’un pâle v… Penchait sa figure effacée. La brume caressait les arbres du l…
Ô mes fougères, j’ai passé Dans votre vallon immobile ; Le jour lentement effacé Inclinait son azur tranquille Dans le ramage des bouleaux
Va ton chemin, mon pauvre cœur. Dans le soir rempli de fumées ; Toutes les maisons sont fermées, Suis la lune, mon pauvre cœur. Ainsi je cours après la lune
Je veux d’une plainte suave Exhaler ma peine au soleil Et que mon chant soit pur et grave Comme une campagne au réveil : Une campagne solitaire
Le ciel est plus gris qu’une feuil… Qui traîna longtemps dans la boue… Les rameaux menus que le vent empo… Sont les os du pin et ceux du boul… On entend couler ainsi que des lar…
Quand j’aurai bien souffert de mon… Qui contenait le rythme et les ray… Sans l’avoir jamais vue, en des pl… Des hommes la cloueront, ironique… Car ce que j’ai chanté n’est encor…
Je suis née au milieu du jour, La chair tremblante et l’âme pure, Mais ni l’homme ni la nature N’ont entendu mon chant d’amour. Depuis, je marche solitaire,
Parfois dans mon miroir où larde l… Je m’apparais songeant sur un fond… La fenêtre d’en face y fait danser… Son feuillage d’été que la brise c… Une bruine d’or s’effrite sur mes…
Choisis-moi, dans les joncs tressé… Une poire d’automne ayant un goût… Et dont le flanc doré, creusé jusq… Offre une voûte blanche et d’un gr… Choisis-moi le raisin qu’une pouss…
Une vapeur mauve et légère Du ciel bruinait sur les monts Sa lueur caressait la terre Et la profondeur des vallons ; Sur la verte et rase prairie
Le cœur tremblant, la joue en feu, J’emporte dans mes cheveux Tes lèvres encore tièdes. Tes baisers restent suspendus Sur mon front et mes bras nus
Si vous venez sous mes ombrages, Ô voyageurs, vous reposer, Goûtez la fraîcheur des nuages Où glissent mes plus doux baisers… Écoulez les feuilles luisantes