L’Adieu (1873)
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J’ai fait ce rêve bien souvent, Qui mettait mon cœur en détresse : L’amour, soufflant comme le vent, Avait emporté ma maîtresse. Mais au matin quel beau réveil !
Dans un parc oublié dont le silenc… Les rêveurs, sentinelle ancienne d… Le grand arbre muet isole son orgu… Et vers le ciel étend ses branches… Son tronc noir se raidit musculeux…
Non, je ne te réclame rien ; Conserve de l’heure passée Tout ce que tu pris de mon bien : Mon cœur, hélas ! et ma pensée. Tu pourras en avoir besoin
Distrait et grave comme un fou, Ayant mes rêves pour cortèges, Je vais un peu je ne sais où Par les pays où sont les neiges. Je vais, et je ne saurais pas
Ce n’est pas moi qui dois pleurer, Et ce n’est pas moi qu’il faut pla… Je puis encore t’adorer ; L’oubli ne saurait pas m’atteindre… C’est toi, bientôt, qui t’en iras,
Les bois ont dépouillé leur costum… A dû livrer au vent sa riche brode… Et les merles moqueurs, qui siffla… Ne savent où cacher leur vol vif e… Voici venir l’hiver, ceint avec ma…
Nos coteaux, les plus purs de tous… Que, n’eût été la Grèce, auraient… Au bas de leurs sentiers poudrés d… Ont comme une hydre énorme éparse… La Ville nous fascine, étant moin…
Voici l’asile pur des champs : voi… Le potager étroit, le grand clos d… La cour vaste où les coqs grattent… L’aire, et le grain fécond où somm… Voici la prison blanche où le farn…
Pendant que sur la scène autrefois… Où, l’épée au côté, la cape sur le… Les héros déroulaient leurs fiers… On accorde parfois au Cid une soi… Pendant qu’avec des cris, belle M…
Comme la main distraite et qui n’a… Précis, par la vertu secrète d’un… Décrit, sans y songer et machinale… Un contour au hasard jeté, toujour… Ainsi va ma pensée, et l’éternel p…
Quand tu n’auras plus ton beau sei… Ni la douceur de ton haleine, Ni l’éclat rose et le dessin De ta joue adorable et pleine, Alors je serai presque vieux :
L’eau coulait au bord des prés, Loin de nos mélancolies. —Les gazons sont diaprés. Toutes les fleurs sont jolies. Tu te souviens, les oiseaux
Malgré le froid, le ciel est en fê… Pâle encore, adoucit la lumière ad… Penché sur l’horizon, le soleil fa… Se répand et ne laisse aucun détai… La colline montrant au loin sur un…
Avant l’amour fatal de ce qu’on ne… Je tends vers l’inconnu les forces… Je voudrais secouer mes ailes, et… A rencontrer partout l’ombre devan… Les étoiles où vont les rêves d’ic…
Il reste la mélancolie Quand le bonheur s’en est allé. Alors il faut bien qu’on oublie Ou qu’on ne soit pu consolé, Mais, comme l’oubli serait pire,