Plutôt que désirer être regardée, me demander qu’ai je à offrir à contempler.

J’ai besoin de ma bulle, de mon havre de paix.

M’ancrer, me déployer, m’exposer et offrir est une épreuve.

Désirer être regarder, c’est bien beau, mais qu’ai je à dire ?

Qu’ai je à offrir ?

Ma vision du monde.
Moi, de mon côté du carré, je vois un 6.
Toi, à l’opposé, un 9.

Ni l’un ni l’autre n’a tort.
Trouvons le 8 ensemble, et transformons le en fleur de feu entre nos mains malhabiles qui apprennent à se comprendre, ensemble, avec amour, sans laisser une seule once de haine empoisonner nos cœurs océans.

À tout moment je peux partir.
M’envoler d’un instant à l’autre pour une autre terre.
Je suis juste une jeune aigle qui aime cueillir les graines dans le vent du temps et les apporter à son enfant miroir qu’il a pris sous son aile pour lui apprendre à jardiner lui aussi.

Il l’emporte avec lui côtoyer les monts et les valées sur les cimes des nuages sous le ciel étoilé.
Il conseille à son enfant miroir de jardiner à l’écoute des vents et des marées de la lune et du soleil.
Et chaque nuit, laisser son étoile du nord descendre du ciel pour lui parler à condition qu’il ne garde pas toujours les poings fermés.