Grâces à ces couleurs dont Zeuxis… Mon aimable Antigone existe donc… Dans un même tableau vit notre dou… Reçois donc notre double hommage, Hardi, correct, sage et brillant…
Les Mavromikhalis, les aigles du… Ont traqué trois cents Turks dans… Et, de l’aube à midi, font siffler… Balles et rocs du faîte ardu de la… L’amorce sèche brûle et jaillit pa…
C’est un trésor que la gaîté : Elle ressemble à l’espérance. Au cœur, s’il en fut peu doté, Reste un secours, l’insouciance : Bannir les regrets et la peur,
Sonnet. Croissez, jeune héros ; notre doul… N’a que ce doux espoir qui la puis… Croissez, et hâtez-vous de faire v… Que le plus noble sang peut encor…
Sur un groupe du Statuaire E.… L’épée en main, le pied sur la rou… Douce à l’homme futur, terrible au… Elle vole, les yeux dardés droit d… Dans sa grâce, sa force et sa séré…
Sonnet. Deux êtres asservis par le désir v… Le sont jusqu’à la mort : la volup… Parfois, lasse un moment, la geôli… Et leur chaîne les serre avec moin…
Audacieusement sise à cette hauteu… Cette maison proprette et d’une vi… Est au milieu d’un tel déploiement… Que l’on devrait, il semble, y tro… Pourtant elle est abandonnée.
Sur l’onde saturée, Elle marchait. Convaincue que personne Ne la devinerait. Et la neige
Rencontré soit de bêtes feu jetant Que Jason vit, quérant la Toison… Ou transmué d’homme en bête sept a… Ainsi que fut Nabugodonosor ; Ou perte il ait et guerre aussi vi…
Cœurs pensifs, âmes inquiètes, Vous tous, qui, dans la vie, à pas… Allez, errez, bronchez, je suis ce… Je vous connais : salut, amis ! Vous qui, recherchant en vous-même…
Il avait l’âme aride et vaine de s… L’œil froid du dieu voleur qui mar… Il promenait sa grâce, insouciante… Et les nymphes disaient : « Quel… Un jour que cet enfant d’Hermès e…
L’idole qui règne sur nous Voudrait y régner sans partage : Aussi nos travers sont jaloux, Chacun d’eux hait sa propre image. Désires-tu donc aujourd’hui
Sonnet. L’autre nuit, je veillais dans mon… Et la verve en mon sein à flots si… S’amassait, quand soudain, frappan… L’éclair, comme un coursier à la p…
Deux déités, qui de leur main féco… Versent la paix et le bonheur au m… Servant dans ses desseins le dieu… Joignent d’un double nœud tous les… C’est toi, divine Bienfaisance !
Pourquoi vous asservir au ridicule… De ces mots sans pensée idiome moq… Qui, comme une beauté qui farde so… Eblouit un instant, et n’émeut pas… Laissez tout ce clinquant à de pet…
L artiste .. qui apprends les tex… Des dialogues pour quelques rôles… Des mots à réciter .. la mémoire… C est le jeu des comédiens . Le problème du vieux théâtre du be…
Sur l’azur plus pâle des cieux Le crépuscule étend son voile, Des bergers la bleuâtre étoile Pare son front silencieux. Des oiseaux le peuple sonore
Je me souviens d’un paysage Où la neige molle tombait, Pareille à l’indolent plumage D’un grand oiseau qui se dévêt. Assise près de la croisée,
Ô qu’il est beau cet esprit immort… Gardien sacré de notre destinée ! Des fleurs d’Eden sa tête est cou… Il resplendit de l’éclat éternel. Dès le berceau sa voix mystérieuse…
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas
Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux imp… Epouvantables flots, ô vous, pâles… Qui même avant la mort faites mour… En horreur, en pitié, voyez ces mi… Ce navire se perd, dégarni de ses…
Chanson. Elle passe comme le vent, Ma jeunesse douce et sauvage ! Ma joie est d’y penser souvent : Elle passe comme le vent,
Mélancolie, ô ma colombe A l’œil tendre, à la plume grise, Toi qui me suis quand le jour tomb… Vers l’étang que la lune irise ; Toi qui becquètes mon bras frêle
Sonnet. Ne ris point des sonnets, ô critiq… Par amour autrefois en fit le gran… C’est sur ce luth heureux que Pét… Et que le Tasse aux fers soulage…
Ô monde ! ô vie ! ô temps ! fantôm… Qui lassez, à la fin, mes pas irré… Quand reviendront ces jours où vos… Vos regards caressants, vos promes… Jamais, ô jamais plus !
Mon bien-aimé, dans mes douleurs, Je viens de la cité des pleurs, Pour vous demander des prières. Vous me disiez, penché vers moi : « Si je vis, je prîrai pour toi. »
Je fus son chaos, elle fut ma paix… Une tornade dans sa vie, flottait, Lorsqu’un soleil dans la mienne, r… Et sa peau lattée, qui me disait : “ arrête de te sentir flatté ”,
Je me souviens de mon enfance Et du silence où j’avais froid ; J’ai tant senti peser sur moi Le regard de l’indifférence. Ô jeunesse, je te revois
Dieu sait bien que la femme est ma… Mais l’époux généreux, chez l’épou… S’ils sont deux bons chrétiens en… Libre, vit dans la paix, loin des… Simple, comme un enfant qui partag…
Ma vie, je la vis maintenant Parce que hier ne sera qu’un souve… Les larmes d’hier ne seront que tr… Les joies d’aujourd’hui ne seront… Je m’accroche à l’idée que cette f…
Passion ou déraison Entre deux âges Entre deux saisons Du printemps à l’automne De l’aube au crépuscule
Dans l’immense Prairie, océan san… Houles d’herbes qui vont et n’ont… Cent rouges cavaliers, sur les mus… Pourchassent le torrent farouche d… La plume d’aigle au crâne, et de l…
Dans le ciel clair rayé par l’hiro… Le matin qui fleurit comme un divi… Parfume la feuillée étincelante et… Où les nids amoureux, palpitants,… A la cime des bois chantent à plei…
Sur nos faubourgs l’aube venait de… Son gai rayon sur ta couche brilla… Et dans ton cœur une voix semblait… « C’est aujourd’hui le quatorze ju… Ce beau soleil vit tomber la Bast…
LA MÈRE. Canari, Doux chéri, Chante un peu moins fort, Sur ta gaîté fais quelque effort.
(Qui annonçait à l’auteur une nais… Un grand papa, d’un style triompha… M’écrit qu’un très aimable enfant Vient de naître dans sa famille ; Est-ce un garçon, est-ce une fille…
En l’an trentiesme de mon eage, Que toutes mes hontes j’eu beues, Ne du tout fol, ne du tout sage. Nonobstant maintes peines eues, Lesquelles j’ay toutes receues
Je rêve les rythmes, les phrases Qui montent dans un vol de feu, À travers le ciel des extases, Vers le beau, vers le vrai, vers… Mon oreille éperdue essaie
Nous voilà donc encore une fois en… Lui le tyran divin, moi le vieux r… Or je suis la Justice, il n’est q… À qui va, de nous deux, rester l’H… Ah ! tu comptais sans moi, Divini…
Jeté par le hasard sur un vieux gl… A l’abandon, perdu comme en un océ… Je surnage un moment et flotte à f… Épave du néant. Et pourtant, c’est à moi, quand su…
Par un temps de demoiselle, Sur la frêle caravelle, Mon aïeule maternelle, Pour l’autre côté de l’Eau, Prit la mer à Saint-Malo.
Quand je m’assieds sous le sapin, Grave et seul dans ma rêverie, J’oublierais là soir et matin Tout, jusqu’aux fleurs de la prair… Sous le sapin.
Le noir espace, beau pour une occu… A, pour moi, recueilli la vie et l… En des formes qu’agite un frisson… Dans cette irruption d’images se c… Peu à peu se dessine une énorme co…
Quand parmi vous d’une voix inhabi… Je m’essayai dans la langue des ve… Quand je voulus, de son divin asil… Evoquer l’ange aux saints et doux… A mes refrains vous avez dit : «…
Kléarista s’en vient par les blés… Avec ses noirs sourcils arqués sur… Son front étroit coupé de fines ba… Et, sur son cou flexible et blanc… Ses tresses où, parmi les roses de…
Au plus profond de la campagne je… Sans âme, sans être j’existe ; Sans mots et sans souffles, on me… Je ne reste point longtemps en vie… Ma vie est soulignée par la mort e…
Sonnet. Ce qui m’excite à t’aimer, ô mon… Ce n’est pas l’heureux ciel que mo… Ce qui m’excite à t’épargner l’off… Ce n’est pas l’enfer sombre et l’h…
Te voilà dans les bois, Nuit douce et blanche, Et ton ombre se penche Autour de moi. Tout à l’heure, mauves de brume,
Je voudrais que la nuit fût opaque… Définitive et sourde, une nuit d’h… J’oserais approcher, soudainement… De la femme pour qui je suis un gr… Et d’un mot lui crier mon rêve ing…
Des mille amants que j’ai eus Et des mille amants que je n’ai pa… Tu es le seul qui m’a inspiré mill… Et alors qu’aucun de mes sens ne t… Et que tu ne m’as offert que ton a…
En ces temps où le corps éclôt pou… Où des races le sang fatigué dégén… Tu nous épargneras, Suzanne, enfa… De voir en toi la fleur du genre h… Deux artistes puissants sont jalou…
Tout est si noir. Submergée par cette maladie mortelle appelée « tourments », la vie n’a que pour but d’être souffrance. Comparable à une nuit sombre d’hiver qui se prolonge même lorsqu...
Seule, en un coin de terre où plan… Et le mélancolique et vague ennui… La vieille maison blanche, aux gra… Pleure-t-elle ses gens, son hôte,… Avec sa porte close et ses carreau…
Une eau croupie est un miroir Plus fidèle encor qu’une eau pure, Et l’image la transfigure, Prêtant ses couleurs au fond noir. Aurore, colombe et nuée
Dans cette tasse claire où luit un… J’ai versé du lait blanc pour ta l… Comme un enfant dolent le long du… Un rayon de soleil s’étant couché… Vois, la mouche gourmande est plus…
(À M. Louis de Ronchaud). Regardez-les passer, ces couples é… Dans les bras l’un de l’autre enla… Tous, avant de mêler à jamais leur… Font le même serment :
Connais-tu ces épis sans grâce, Qui, dans une manche glissés, Par leurs poils revêches hissés, Grimpent d’autant plus qu’on les c… Tels sont, contredisant toujours
Tout paraît simple à la jeunesse, Tout est facile pour l’espoir ; Que nous avons de peine à voir Nos bornes et notre faiblesse ! Rien n’est impossible à vingt ans.…
Ainsi, déjà lassées De mon toit familier, Ô mes douces pensées, Vous quittez, insensées. L’asile hospitalier ?
(Sur une statue d’enfant.) rightDivini opus Alcimedontù.—Vir… L’enfant ayant aperçu (À l’insu De sa mère, à peine absente)