Fable XV, Livre I. Pauvre Turc ! qu’il est bon ! le… S’écriait un enfant en promenant s… Sur un dogue enchaîné qui, dit-on,… Impunément le laissait faire.
Qu’il était fatigué ce soir Au moment de son arrivée ! À mes côtés il vint s’asseoir ; Sa journée était achevée. Je lui disais : « Vous êtes bon !…
C’était de mon temps Que brillait Madame Grégoire. J’allais, à vingt ans, Dans son cabaret rire et boire ; Elle attirait les gens
Sonnet. L’on verra s’arrêter le mobile du… Les étoiles marcher parmi le firma… Saturne infortuné luire bénignemen… Jupiter commander dedans le creux…
Délices éphémères Comme un poison faisant des ravage… Comme une force qui anéantit tous… Je livre un combat contre de terri… Qui me privent de bon sens, me fai…
Passion ou déraison Entre deux âges Entre deux saisons Du printemps à l’automne De l’aube au crépuscule
Matin, j’ai tout aimé, et j’ai tou… À l’heure où les humains vous dema… Pour aborder la vie accommodante o… Rendez mon cœur pesant, calme et d… Les humains au réveil ont besoin q…
Ne me dis pas que j’ai du pain à m… Il est à moi puisque j’en ai envie… Remarquez qu’on lui a mis de la sa… S’il continue à bouffer de ce trai… Sans parler de ce que je tiens dan…
Le champ Poésies .. c est les qua… Du moulin de Fresles .. c est le… C est le registre bleu .. sur le c… C est des nuances roses .. les cin… Des fragments pour traverser les a…
Les lumières bleues de l’ambulance… Et les bruits de pas se balancent Dans cet enfer Qu’a fait apparaître le cancer. Les battements de mon cœur
Dieu, dans sa sagesse profonde, A-t-il tout créé par sa voix, Ou si le hasard seul au monde Impose aveuglement ses lois ? Pour te délivrer de ce doute,
N’entends-tu pas ? – Sang et guit… Réponds !... je damnerai plus fort… Nulle ne m’a laissé, Barbare, Aussi longtemps me crier mort ! Ni faire autant de purgatoire !...
Sonnet XCIV. Heureux celui qui peut longtemps s… Sans mort, ou sans blessure, ou sa… Heureux qui longuement vit hors de… Sans dépendre son bien ou sans ven…
Oui, l’homme est responsable et re… Sur cette terre où l’ombre et l’au… Sois l’intendant de Dieu, mais l’… Tremble de tout abus de pouvoir su… Te figures-tu donc être un tel but…
Trio charmant que je remarque Entre ceux qui font mon appui, Trio par qui Laure aujourd’hui Revient de la fatale barque ; Vous qui pensez mieux que Pétrarq…
(Épigramme.) Le pauvre est en plus haut servage… Car devenir riche il ne peut ; Mais le riche a cet avantage, De devenir pauvre s’il veut.
VERT DE MES RACINES Vert... Arbre vert jetant son ombre entre mes mains, verdure de pierres et de montagnes
Elle passa, je crois qu’elle m’ava… C’était une grisette ou bien une h… Je ne sais si l’effet fut moral ou… Mais son pas en marchant faisait u… Quoi ! Ton pavé bruyant et fangeu…
À Gustave Gœtschy. Pourquoi donc rougit la pucelle En face de l’adolescent ? Pourquoi ce rire languissant Et cette allure qui chancelle ?
Au fond du couloir les portes s’ou… Une surprise attend ceux qui passe… Quelques amis vont se trouver là Il y a une lampe qu’on n’allume pa… Et ton œil unique qui brille
Je t’aime à n’en plus pouvoir pens… Je t’aime à n’en plus être entière… Je t’aime à n’en plus pouvoir dorm… Je t’aime à n’en plus savoir là qu… Je t’aime à en perdre la notion du…
Cœurs pensifs, âmes inquiètes, Vous tous, qui, dans la vie, à pas… Allez, errez, bronchez, je suis ce… Je vous connais : salut, amis ! Vous qui, recherchant en vous-même…
La royale Damas, sous les cieux c… Dans la plaine embaumée et qui som… Parmi les caroubiers, les jasmins… Monte comme un grand lys empli de… L’orient se dilate et pleut en ger…
« Ah ! monsieur ! mon métier d’dom… Me dit le grand Charly, son béret… En yentrant, j’croyais pas trouver… Et j’n’ai jamais encor si bien bu,… Mon maîtr’? C’est un homm’ simpl’…
Ô la plus belle des maîtresses, Fuyons dans nos plaisirs la lumièr… Ne disons point au jour les secret… Aux regards inquiets dérobons nos… L’amour heureux se trahit aisément…
La lune, dites-nous si c’est votre… Ô lune cajoleuse ! Que les hommes se plient au gré de… Comme la mer houleuse, Est-ce votre vouloir que ceux qui…
Dans le parc froid et superbe, Rien de vivant ne venait ; On comptait les brins d’une herbe Comme les mots d’un sonnet. Plus de danse, plus de ronce ;
Jeune Mars, à qui les alarmes Sont des plaisirs délicieux, Puissent tes belliqueuses armes Étonner la terre et les cieux ! Que la postérité ravie
C’est l’heure : je sais bien qu’el… Qu’elle n’a pas noué la furtive de… Et que mon désir vain ne dira pas… Devinant la musique exquise de ses… Je sais que les doux mots qu’avait…
Dût la guerre mortelle et sacrilèg… Broyer notre pays de combats en co… Jamais, sous le soleil, une âme n’… Ceux qui sont morts pour le monde,… A Liége.
Hypocrisie masquée J’ai longtemps cru en l’existence… J’ai rêvé que l’amour rallierai to… C’est une illusion stupide qui m’a… L’esprit naïf, j’ai cru que l’homm…
Ne reprenez, Dames, si j’ai aimé, Si j’ai senti mille torches ardent… Mille travaux, mille douleurs mord… Si, en pleurant, j’ai mon temps co… Las ! que mon nom n’en soit par vo…
Triste guerre Si vous saviez tout le mal que sub… Ces souffrances que sont ces immen… Provoquées par tant d’injustices e… Ce monde en péril qui dans l’ombre…
Mon bon ami, poète aux longs cheve… Joueur de flûte à l’humeur vagabon… Pour l’an qui vient je t’adresse m… Enivre-toi, dans une paix profonde… Du vin sanglant et de la beauté bl…
De chaque côté d’un très large mon… De cadavres, deux Chevaliers sans… Le premier à l’armure de fer ensan… Reprenais son souffle, les mains s… Hanches. L’autre, à l’armure noir…
Fable VII, Livre V. Hercule avait chassé sur le mont… Percés de traits inévitables, Frappés de coups épouvantables, Que de monstres défaits ! Un énor…
Sonnet. Quand l’avenir pour moi n’a pas un… Quand pour moi le passé n’a pas un… Où puisse, dans son vol qu’elle a… Un instant se poser mon âme en déf…
Les vents fougueux, les vents déch… Contre les noirs écueils, ce soir,… Qu’ils soufflent ! Sous le toit d… Tu pourras, sans danger, dormir to… Au bruit tumultueux de la vague ir…
J’écris ton nom À la surface D’un lac glacé Est-ce que mon cœur Fondra pour un autre
Sonnet. Pour le doux ébat que je puisse ch… Souvent, après dîner, craignant qu… Je prends le manche en main, je le… Tant qu’il soit en état de me donn…
Aimer, c’est de ne mentir plus. Nulle ruse, n’est nécessaire Quand le bras chaleureux enserre Le corps fuyant qui nous a plu. —Crois à ma voix qui rêve et chant…
Vous mîtes votre bras adroit, Un soir d’été, sur mon bras...gauc… J’aimerai toujours cet endroit, Un café de la Rive-Gauche ; Au bord de la Seine, à Paris :
À Paul Eudel. Le cœur des vierges de vingt ans Est inquiet comme la feuille, Et tout leur corps aspire et cueil… Les confidences du Printemps.
C’est la rubrique de Sunday . C’est un article sur le journal L… Qui veut se rallier au panache bla… C’est la belle dame nue .. de gar… L amazone .. la guerrière du fleu…
Me voici désormais dans ce cadre o… Oublié de tous, hors duquel je viv… Puis moins qu’un tibia de Neander… Cent ans après plus personne me co… Squelette au chandelier de bougies…
À la Reine Marie de Médicis. (Pendant sa régence.) 1611. Objet divin des âmes et des yeux, Reine, le chef-d’œuvre des cieux,
7 les couleurs de l’arc-en-ciel, 7… 7 vies ont les chats Jusqu’à présent il est temps, tu l… Réunissons nos 14 orifices puis so…
Il est un air pour qui je donnerai… Tout Rossini, tout Mozart et tout… Un air très-vieux, languissant et… Qui pour moi seul a des charmes se… Or, chaque fois que je viens à l’e…
Dans l’immense Prairie, océan san… Houles d’herbes qui vont et n’ont… Cent rouges cavaliers, sur les mus… Pourchassent le torrent farouche d… La plume d’aigle au crâne, et de l…
Ô Dieu ! si vous avez la France s… Ne souffrez pas, Seigneur, ces lu… Ces trônes qu’on élève et qu’on br… Ces tristes libertés qu’on donne e… Ce noir torrent de lois, de passio…
Sonnet. Sous ce marbre repose un monarque… Dont la seule bonté déplut aux bon… Et qui pour tout péché ne fit qu’u… Dont il fut trop longtemps innocem…
Enfin échappé du danger Où mon sort me voulut plonger, L’expérience indubitable Me fait tenir pour véritable Que l’on commence d’être heureux
Je viens revoir l’asile où ma jeun… De la misère a subi les leçons. J’avais vingt-ans, une folle maîtr… De francs amis et l’amour des chan… Bravant le monde et les sots et le…
A chaque berceuse de la mère, Renaissent toutes les étoiles. A chacun de ses baisers, Rient les lèvres parfumées De toutes les splendides nouvelles…
Mon regard, posé sur ton corps à l… Ma peau brule, au contact de la ti… Ne restant plus que mon cœur Se battant contre la raison Pourvu que ton âme se mêle à la mi…
le moment viendrait où tout triomp… ne serait que souvenir émietté sur le sentier de ta mémoire écorc… ce moment où tu repartirais sans désirs assouvi…
Fable V, Livre III. Tous les jours on voit des marmots… Avec un peu de vent gonfler un peu… Tous les jours, avec de grands mot… Pour l’heureux du moment maint sot…
D’une main engourdie il écrit ses… Dès le petit matin au soleil filtr… Sur la feuille vierge où il couche… Délie les mots mêlés sous un ciel… La plume posée sur l’ébauche d’un…
Sonnet. Autrefois, un pauvre arbre, au coi… M’avait toujours frappé les yeux Par son dénudé soucieux Et par l’air écrasé de sa sommeill…
Il est évident que je trouve un re…