Sur les lagunes. Tra la, tra la, la, la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? A nos mamans il a su plaire, Tendre et gai, moqueur et plaintif…
Dans l’ombre de ce vallon Pointent les formes légères Du Rêve. Entre les bourgeons Et du milieu des fougères Émergent des fronts songeurs
À Madame de Staël. Au sein de Parthénope as-tu goûté… Dans le tombeau du monde apprenons… Sur cette terre en vain, splendide… Le même astre immortel règne sans…
Les chats trempent leur langue ros… Au bord des soucoupes de lait ; Les yeux fixés sur le soufflet, Le chien bâille en songeant, moros… Et tandis qu’il songe et repose
Les bancs sont prisonniers Des chaînes d’or du mur Prisonniers des jardins où le sole… Près de la forêt vierge De la prairie étale
Des lignes trop usées par les rigu… La flaque d’eau sous la gouttière Le reflet timide qui danse Et la nuit qui descend Aucun essor
Il est donc vrai ? Je garde en qu… Ô profonde douleur ! un cœur indif… Pas de regard aimé, pas d’image ch… Dont mon œil au départ se détache… Ainsi partent tous ceux que le dés…
D’illusions fantastiques Quel doux esprit t’a bercé ? Qui t’a dit ces airs antiques, Ces contes du temps passé ? Que j’aime quand tu nous chantes
Dans quels calmes regrets ton espr… Erre-t-il, y portant une tristesse… Ou, frémissant de haine envers le… De quels âpres regrets ressort-il… De quels secrets efforts, sans ces…
le silence Seul dans une pièce je m’assied, Dois-je rire ou dois-je pleurer ? Ici règne un long silence, Je ferme les yeux et je pense.
Femmes, vous blasphémez l’amour, q… Un seul rebelle insulte à votre ro… Ah ! C’est un pire affront qu’en… La jeune fille à qui la marâtre na… A dénié sa gloire et son droit : l…
Derrière l’épaisseur et le pur inc… Des lèvres, qu’en passant fait pal… On entrevoit les dents découvertes… Comme une aube à travers de frais… Ce n’est rien qu’un rayon, un file…
Ces délicieuses fleurs roses, Grandes ouvertes ou mi-closes, Me soufflent de tant douces choses Et fleurent si frais et si doux, Que, bien sûr, et corolle et tige,
Fable X, Livre I. L’éponge boit, c’est son métier ; Mais elle est aussi souvent pleine De l’eau fangeuse du bourbier, Que de celle de la fontaine.
Frappe encor, Jupiter, accable-mo… L’ennemi terrassé que tu sais impu… Écraser n’est pas vaincre, et ta f… S’éteindra dans mon sang, Avant d’avoir dompté l’héroïque pe…
Nina, ton sourire, Ta voix qui soupire, Tes yeux qui font dire Qu’on croit au bonheur, Ces belles années,
Quand je mourrai, que ce soit chez… Que ce soit à l’automne, un soir c… Où vos feux d’écobue étoilent la c… Et font d’elle un immense et mysti… Leur fumée un moment hésite sur la…
Fable VI, Livre V. Quelques brochets jetés dans nos é… N’y sont pas tout-à-fait nuisibles… Craints des poissons de tous les r… Mais au fretin lui seul terribles,
Sois ton bourreau toi-même ; N’abandonne le soin de te martyris… A personne, jamais. Donne ton seu… Au désespoir ; déchaîne en toi l’â… Force ton âme, éreinte-la contre l…
D’où vient que personne en la vie N’est satisfait de son état ? Tel voudrait bien être Soldat A qui le Soldat porte envie. Certain Renard voulut, dit-on,
Des trous du mur, des trous de la… X se battent. Qui les prendra ? Il n’y a personne à la table, pers… Quelqu’un veut sortir.
Fable XV, Livre III. Comme ce fournisseur, au visage ve… Rebondi, ramassé dans sa courte st… Et brodé sur toute couture, Un melon étalait son gros ventre a…
Venez ce soir, m’amie, à la vespré… Pendant qu’au bourg on danse la bo… Vous passerez par la porte du clos… Et je vous attendrai sous les boul… Près de la source au soleil empour…
Sonnet XCVII. Doulcin, quand quelquefois je vois… Qui ont le diable au corps, ou le… D’une horrible façon corps et tête… Et faire ce qu’on dit de ces vieil…
(Sur les inconvénients des procès.… À quoi bon réveiller mes muses end… Pour tracer aux auteurs des règles… Penses-tu qu’aucun d’eux veuille s… Ni suivre une raison qui parle par…
Rien n’est plus beau que le vrai. Dangereux ennemi de tout mauvais f… Seignelay, c’est en vain qu’un rid… Prêt à porter ton nom de l’Èbre ju… Croit te prendre aux filets d’une…
Terre, que fallut-il quand l’Euro… Ne pouvait retenir la France débo… Et grosse de fléaux ; Quand les trônes des rois chancela… Quand nos champs se vidaient, quan…
Distrait et grave comme un fou, Ayant mes rêves pour cortèges, Je vais un peu je ne sais où Par les pays où sont les neiges. Je vais, et je ne saurais pas
Sonnet C. Ursin, quand j’oy nommer de ces vi… De ces beaux noms connus de l’Ind… Non les grands seulement, mais les… Voire ceux-là qui ont les ampoules…
Femme, cette colombe au col rose e… Que ta bouche entr’ouverte baise, Ne l’avait pas sentie humecter si… Son bec léger qui vibre d’aise. Elle n’avait jamais reçu de toi to…