Entrerai-je, ce soir, Seigneur, d… Sans craindre que ma chair, vouée… Apporte le relent de luxure des vi… A la candeur des jupes d’ombre en… Je songe à d’autres jupes d’ombre…
L’érable au torse dur et fort, Ébrèche le fer qui l’assaille, Et, malgré mainte et mainte entail… Résiste aux plus grands coups du… L’hiver, dont le cours s’éternise,
Ces délicieuses fleurs roses, Grandes ouvertes ou mi-closes, Me soufflent de tant douces choses Et fleurent si frais et si doux, Que, bien sûr, et corolle et tige,
Vous souvient-il de l’auberge Et combien j’y fus galant ? Vous étiez en piqué blanc : On eût dit la Sainte Vierge. Un chemineau navarrais
Comme elle a le cœur épris De la tristesse des grèves, Je crois souvent dans mes rêves Qu’elle n’est plus à Paris. Je lui vois la coiffe blanche
Non, je ne l’aime point cette carc… Qu’on ne m’en parle plus, quoi qu’… J’aime autant embrasser l’image d’… Ou me laisser tomber tout nu dans… Dès la première nuit de nos embras…
Lasse et les cils battants, heureu… Abandonne son corps au bras qui le… Ouvre à demi des yeux que le plais… Et frissonne en offrant sa jeune g… Aux baisers du héros qui tremble à…
Au sujet de son Histoire Sainte. 1628. La Garde, tes doctes écrits Montrent les soins que tu as pris À savoir tant de belles choses ;
Sonnet. Usez moins avec moi du droit de to… Vous me perdrez bientôt si vous n’… J’aime bien a vous voir, quoi qu’e… Mais je n’aime pas bien qu’on me f…
Je lis et cite tour à tour Ce recueil qui jamais ne lasse, Ces vers écrits par une Grâce Avec les plumes de l’Amour. De vos amis, moi qui vous aime,
Bois où je voudrais vivre, il faut… Depuis l’aube égayant les moissons… Jusqu’au soleil pâli des vendanges… J’ai voulu contempler la grande œu… Au bois j’ai vu passer, avec ma rê…
Dieu fit votre corps noble et votr… Le corps sort de la terre et l’âme… L’un est un amoureux et l’autre es… Dans la paix d’un jardin vaste et… Dieu souffla dans un peu de boue u…
Petite maison basse, au grand chap… Qui, d’hiver en hiver, semble s’êt… Dans la terre sans fleurs, autour… Petite maison grise, au grand chap… Au lointain bleu, là-bas, dis-le-m…
Aimer la Vérité, C’est aimer dans son cœur une Naï… Le peintre la demande aux rires de… * Sans la beauté de Dieu, le cœur d…
D’où me vient le poids qui m’oppre… Au sentier s’attache mon pas ; Fuyez, fantômes de jeunesse, Dans mon cœur ne vous levez pas ! Hélas ! l’aurore qui s’éveille
Socrate un jour faisant bâtir, Chacun censurait son ouvrage : L’un trouvait les dedans, pour ne… Indignes d’un tel personnage ; L’autre blâmait la face, et tous é…
À la Reine Marie de Médicis. (Pendant sa régence.) 1611. Objet divin des âmes et des yeux, Reine, le chef-d’œuvre des cieux,
Si vous venez sous mes ombrages, Ô voyageurs, vous reposer, Goûtez la fraîcheur des nuages Où glissent mes plus doux baisers… Écoulez les feuilles luisantes
Au coin du bois Quelqu’un se cache On pourrait approcher sans bruit Vers le vide ou vers l’ennemi En tombant la nuit s’est fendue
(Pour M. de La Ceppède, premier… Des Comptes de Provence, au sujet… Spirituels sur la vie et la passio… 1612. J’estime La Ceppède, et l’honore,…
Au revoir, Comme il est étrange de saluer son… De changer sans comprendre pourquo… On pense enfin réussir à voir. Comme il est étrange de tomber si…
Provençaux, le soleil d’ici Ne voit pas que des filles brunes… Nous avons des blondes aussi, Et j’en veux nommer quelques-unes… Parmi notre mourvèze noir,
Fable X, Livre IV. « Ma sœur, vois-tu là-bas, là-bas, Vois-tu ce tourbillon s’élever sur… Comme il grossit ! vers nous comme… Que nous annonce-t-il ? un carross…
Par crainte, erreur ou poésie Nous compliquons tout à plaisir ; Les éclairs de la jalousie, Les prismes de la fantaisie Font tout mal voir et mal saisir :
Telle qu’une bergère, au plus beau… De superbes rubis ne charge point… Et, sans mêler à l’or l’éclat des… Cueille en un champ voisin ses plu… Telle, aimable en son air, mais hu…
Pour Henri le Grand, sur la de… absence de la princesse de Cond… 1609. Que n’êtes-vous lassées, Mes tristes pensées,
Contrerime LXI. Pâle matin de Février Couleur de tourterelle Viens, apaise notre querelle, Je suis las de crier ;
J’ai comme envie de fuir ma vie Alors je regarde ces vidéos Qui me font vibrer et me donnent e… De vivre pour ces idéaux J’ai réussi ma vie
Au temps des Empereurs, quand les… Impuissants à garder leur culte et… Pâlissaient, se taisaient sur l’au… Devant le Dieu nouveau dont on av… En ces jours de ruine et d’immense…
Stance VIII. Pressé de désespoir, mes yeux flam… À ma beauté cruelle, et baisant pa… Mon poignard nu, je l’offre aux ma… Et lâchant mes soupirs en ma tremb…