Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Je suis comme je suis Je suis faite^comme ça » Quand j’ai envie de rire Oui je ris, aux éclats J’aime celui qui m’aime
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Au-dessus de l’île on voit des ois…
Ma faim, Anne, Anne, Fuis sur ton âne. Si j’ai du goût, ce n’est guères Que pour la terre et les pierres. Dinn ! dinn ! dinn ! dinn ! Mange…
Je dis : tu n’auras qu’un poème Et voilà que j’en glisse deux L’un pour te répéter : « Je t’aim… L’autre : « Je suis ton amoureux…
Je n’aime plus la rue Saint-Martin Depuis qu’André Platard l’a quittée. Je n’aime plus la rue
Par je ne sais quelle aventure, Un avare, un beau jour, voulant se… Au marché courut acheter Des pommes pour sa nourriture. Dans son armoire il les porta,
Un oiseau s’envole, II rejette les nues comme un voil… II n’a jamais craint la lumière, Enfermé dans son vol, II n’a jamais eu d’ombre.
Le bras sur un marteau gigantesque… D’ivresse et de grandeur, le front… Comme un clairon d’airain, avec to… Et prenant ce gros-là dans son reg… Le Forgeron parlait à Louis Seiz…
A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou
La nuit se déboutonne Sort un sein Et allaite l’orage. L’orage repu Crie sa fougue
L’effort humain n’est pas ce beau jeune homme sour… debout sur sa jambe de plâtre ou de pierre et donnant grâce aux puérils artif…
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
Les ailes de la bruine virevoltent… Bec salé de poissons lumineux L’oiseau de pluie crie sa fougue a… Et apaise la faim de ses petits da… Les mains impénitentes de l’océan
En la forêt de Longue Attente Chevauchant par divers sentiers M’en vais, cette année présente, Au voyage de Desiriers. Devant sont allés mes fourriers
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Le poète Alain avait toujours rai… Le père Noël avait dérobé des cai… L homme avait combattu sur plusieu… Aujourd’hui .. il vient de s occu… Sur la colline .. des oiseaux de…
Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres nébuleuses
Un calme enrayant marquera ce jour Et l’ombre des réverbères et des a… Tout se taira les plus silencieux… Enfin mourront les nourrissons bra… Les remorqueurs les locomotives le…
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
Mes fils, soyez contents ; l’honne… Et vous, mes deux amis, la gloire,… Couronne votre nom par l’affront d… Offrez aux juges vils, groupe abje… Toi, ta douceur intrépide,
Louis Louis Louis ILE Louis
À Mme de P***. Il est pour la pensée une heure...… Alors que, s’enfuyant de la célest… De l’absence du jour pour consoler… Le crépuscule aux monts prolonge s…
C’est pas seulement ma voix qui ch… C’est l’autre voix, une foule de v… Voix d’aujourd’hui ou d’autrefois Des voix marrantes, ensoleillées Désespérées, émerveillées
Un hydrolat lacrymal lave Les cieux vert-chou Sous l’arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs Blancs de lunes particulières
N’y va pas tout est combiné d’avance le match est truqué et quand il apparaîtra sur le ring environné d’éclairs de magnésium
Dans la nuit il y a naturellement… Les forêts s’y heurtent confusémen… Il y a toi. Dans la nuit il y a le pas du prom… Il y a toi.
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout
Une fille nue nage dans la mer Un homme barbu marche sur l’eau Où est la merveille des merveilles Le miracle annoncé plus haut ?
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
Elle était déchaussée, elle était… Assise, les pieds nus, parmi les j… Moi qui passais par là, je crus vo… Et je lui dis : Veux-tu t’en veni… Elle me regarda de ce regard suprê…
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Enfant j’ai vécu drôlement le fou rire tous les jours le fou rire vraiment et puis une tristesse tellement tr…
De deux choses lune l’autre c’est le soleil les pauvres les travailleurs ne vo… leur soleil c’est la soif la pouss… et s’ils travaillent en plein sole…
L’un t’éclaire avec son ardeur, L’autre en toi met son deuil, Nat… Ce qui dit à l’un : Sépulture ! Dit à l’autre : Vie et splendeur… Hermès inconnu qui m’assistes
Il y a de grandes flaques de sang… où s’en va-t-il tout ce sang répan… est-ce la terre qui le boit et qui… drôle de soûlographie alors si sage... si monotone...
Tandis qu’à leurs oeuvres perverse… Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. Pour les petites pâquerettes,
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…
A noir, E blanc, I rouge, U vert… Je dirai quelque jour vos naissanc… A, noir corset velu des mouches éc… Qui bombinent autour des puanteurs… Golfes d’ombre ; E, candeurs des…
« Allah ! qui me rendra ma formida… Emirs, cavalerie au carnage animée… Et ma tente, et mon camp, éblouiss… Qui la nuit allumait tant de feux,… On eût dit que le ciel sur la coll…
Le petit homme qui chantait sans c… le petit homme qui dansait dans ma… le petit homme de la jeunesse a cassé son lacet de soulier et toutes les baraques de la fête
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Que me conseillez-vous, mon coeur… Irai-je par devers la belle Lui dire la peine mortelle Que souffrez pour elle en douleur… Pour votre bien et son honneur,
Tu vois .. les années se sont éco… Entre la Colline .. la vallée et… Le pacte de 83 .. que nous avons s… Le compromis .. que nous avons si… Lucie .. les yeux noisettes et le…
Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs un jardin des fleurs un sculpteur qui sculpte des Napoléon la fleur qu’on appelle aussi deux amoureux sur un grand lit un receveur...
Qu’était-ce que l’enfant ? qu’étai… Je l’ignorais. C’était la saison… Qui nous enchante ; et n’a qu’un d… Avril. De ma mansarde, entr’ouver… Je regardais, à l’heure où le jour…
Booz s’était couché de fatigue acc… Il avait tout le jour travaillé da… Puis avait fait son lit à sa place… Booz dormait auprès des boisseaux… Ce vieillard possédait des champs…
Dès l’aube, chers rayons, mon fron… À peine il se redresse, il voit d’… Sur le marbre absolu, le temps pâl… L’heure sur moi descendre et croît… *
Une tempête Approchait, et je vis, en relevant… Un grand nuage obscur posé sur l’h… Aucun tonnerre encor ne grondait ;… Frissonnait près de moi ; les bran…
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré
Nos cheminées sont vides nos poches retournées ohé ohé ohé nos cheminées sont vides nos souliers sont percés
Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Et je m’en vais. La recette a été mauvaise C’est de ma faute
Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…
Sonnet. Sous ces arbres chéris, où j’allai… Pour cueillir, en passant, seul, u… Sous ces arbres charmants où votre… Disputait au printemps tous les pa…
C’est le chapitre supérieur . Et où .. est passé le bonheur . Qui avait parlé de coquetterie . Sur l avenue de Paris . Le froid .. dans la pension bourge…
Complainte de la mer dans le fracas du vent Tout ce qu’elle vocifère et qu’ell… Tout ce qu’elle tait soudain Silencieuse étale et plate calmeme…