Le Gapeau chantait une chanson fo… De joie et d’amours ; Son onde tordait sur l’arène molle Mille et un détours ; Et moi j’allais, triste, avec l’âm…
Un profil immortel sur le fronton A Bornéo ou au delà Les rivières sont gelées Les animaux courent sur la piste
(Qui annonçait à l’auteur une nais… Un grand papa, d’un style triompha… M’écrit qu’un très aimable enfant Vient de naître dans sa famille ; Est-ce un garçon, est-ce une fille…
Sonnet. J’ai rêvé l’archipel parfumé, mont… Perdu dans une mer inconnue et pro… Où le naufrage nous a jetés tous l… Oubliés loin des lois qui régissen…
Rêvant aux métamorphoses Que les dieux faisaient jadis : « Belles se changeaient en roses, Disait l’aimable Doris. Heureux temps pour un cœur tendre…
Il est un arbre au cimetière Poussant en pleine liberté, Non planté par un deuil dicté, - Qui flotte au long d’une humble pi… Sur cet arbre, été comme hiver,
Les yeux à peine ouverts La main sur l’autre rive Le ciel Et tout ce qui arrive La porte s’inclinait
Il est des cœurs épris du triste a… Tu fus un de ceux-là, peintre à la… Que Naples a salué du nom d’Espag… Rien ne put amollir ton âpreté fér… Et le splendide azur du ciel itali…
La chanson de la Bien-Aimée, Comme un trille d’oiseau siffleur, Monte dans la nuit parfumée. L’entendez-vous sous la ramée, A travers les pommiers en fleur,
Sur un groupe du Statuaire E.… Heureux qui, possédant la Chimère… Livre au Monstre divin un cœur en… Et savoure, pour mieux s’anéantir… L’extase de la mort et de la volup…
Sonnet CI. Que dirons-nous, Melin, de cette… Où nous voyons chacun divers chemi… Et aux plus hauts honneurs les moi… Par vice, par vertu, par travail,…
Bois où je voudrais vivre, il faut… Depuis l’aube égayant les moissons… Jusqu’au soleil pâli des vendanges… J’ai voulu contempler la grande œu… Au bois j’ai vu passer, avec ma rê…
Chaque vision de vous, physique, i… Comme une renaissance, reflète la… Et si en ce grand jour, vous sembl… Votre regard ardent se pâme à chuc… Brillante vous semblez, rayonnante…
L’Amour, l’Hymen, l’Intérêt, la… Aux quatre coins se disputent nos… L’Amitié vient compléter la parti… Mais qu’on lui fait de mauvais tou… Lorsqu’aux plaisirs l’âme se livre…
Les Grecs, pour honorer une de le… Inscrivaient Callipyge au socle d… Ils aimaient, par amour de la gran… La vérité des corps harmonieux et… Je ne crois pas aux sots faussemen…
Sonnet. Un temple ambré, le ciel bleu, des… Des bois mystérieux ; un peu plus… Une cariatide eut un regard amer Et dit : « C’est ennuyeux de vivr…
C’est la terre sans fleurs de pour… Le champ dur qui nourrit les bras… Septembre dans le ciel a mis sa pâ… Et le soir au couchant se lit en u… L’heure qui vient n’a pas de fantô…
Simples ou parées, quelques qu’ell… Les lettres que nous envoyons aux… Les lettres de désir et d’amour et… C’est notre moi qui s’évade, Ce sont des êtres
Les plaques de soleil de lait bleu ciel Et la joie des oreilles sur le cou… Marteau pilon soleil de plomb
Me pardonneras-tu un jour, J’ai perdu ton amitié bêtement. Je me suis rendu coupable. Sans ta permission. J’ai gravé ton ombre par-dessus la…
Lasse et les cils battants, heureu… Abandonne son corps au bras qui le… Ouvre à demi des yeux que le plais… Et frissonne en offrant sa jeune g… Aux baisers du héros qui tremble à…
À Édouard Manet. Le vent, tiède éclaireur de l’assa… Soulève un brouillard vert de bour… La pluie et le soleil, le calme et… Les bois noirs sur le ciel, la nei…
Sonnet XCII. Si mes vers innocents ont fait à l… Courroucer votre front d’une faute… C’est l’amour qui par eux votre lo… Amour a fait du mal, si du mal y a…
Retourne moi regard vers mou amour… Plus que tout au monde, je t’aime… Parce que je suis heureuxe avec to… Dans quelques jour seulement tu m’… Je t’aime.
Las ! je suis à l’Index et dans l… Me voici Paul V... pur et simple.… De mes amis, tant les éditeurs son… Doivent éliminer mon nom de leurs… Extraordinaire et saponaire tonner…
Toi qui veux femme choisir, À plaisir, Si ta belle te demeure, Des amis de ses beaux yeux Curieux,
Elles me portent à chaque ondulation vers terres inconnues ; Les prétentieux des mots Pleurent au chant
Toi qui fais rêver, ô brune Si pâle, de clair de lune ; Des heures blanches et lentes Où les colombes lamentent ; Le jour efface la lune,
Le vent revient plus tard du chemi… Les mains pendent au bord du livre Tête nue l’homme traverse l’heure… Sur la pointe où le ciel se fixe L’étoile et son pignon
Je reposais sous l’ombrage, Quand Nœris vint m’éveiller : Je crus voir sur son visage Le feu du désir briller. Sur son front Zéphyr agite